Alors que son intégration au sein du groupe semblait se dérouler de manière idéale, Himad Abdelli ne figure finalement pas sur la feuille de match de cette rencontre inaugurale du groupe E. Une absence surprise pour un joueur qui avait pourtant marqué des points lors de son arrivée tardive au sein des Fennecs.
Le milieu de terrain d’Angers SCO suit la rencontre depuis la tribune du stade Moulay Abdellah de Rabat, au même titre que Samir Chergui. Toutefois, si l’absence de ce dernier s’explique par une condition physique jugée insuffisante, celle d’Abdelli semble relever d’un choix essentiellement technique de la part du sélectionneur Vladimir Petkovic. Le technicien suisse a en effet retenu 26 joueurs sur les 28 convoqués pour cette première sortie, laissant Abdelli et Chergui hors du groupe.
Cette décision n’est pas passée inaperçue, d’autant plus qu’Abdelli avait rejoint la sélection en tant que réserviste après le forfait de Houssem Aouar. Touché par une pubalgie, le milieu offensif avait dû renoncer à la CAN le jour même du départ de la délégation algérienne vers le Maroc. Un coup dur qui avait ouvert la porte à Abdelli, dont la convocation avait été accueillie avec enthousiasme par de nombreux observateurs et supporters.
En grande forme avec Angers SCO ces dernières semaines, Abdelli apparaissait comme un renfort crédible et immédiatement opérationnel pour apporter de la créativité et du dynamisme à l’entrejeu algérien. Son profil polyvalent et sa capacité à se projeter vers l’avant faisaient de lui un candidat sérieux pour intégrer rapidement les plans de Petkovic. Certains espéraient même le voir débuter ou, à défaut, entrer en cours de jeu face au Soudan.
Finalement, le sélectionneur a opté pour la prudence et la continuité, préférant s’appuyer sur des joueurs déjà bien installés dans le groupe. Une décision qui ne remet toutefois pas en cause l’avenir d’Abdelli dans ce tournoi. En interne, le staff reste convaincu que le joueur possède les qualités nécessaires pour apporter un plus à l’équipe, notamment lors des prochaines rencontres du groupe E.
Pour Abdelli, l’heure est donc à la patience. La CAN est une compétition longue, exigeante, et les opportunités ne manqueront pas, surtout si les matchs s’enchaînent et que les besoins tactiques évoluent. Sa non-utilisation face au Soudan ne doit pas être interprétée comme un désaveu, mais plutôt comme une gestion progressive de son intégration.
Cette décision inattendue de Petkovic illustre en tout cas la forte concurrence qui règne au sein de l’effectif algérien et la volonté du sélectionneur de ne rien laisser au hasard dès l’entame de la compétition. Reste à savoir si Abdelli saura saisir sa chance lorsqu’elle se présentera, et s’imposer comme l’un des atouts majeurs des Verts pour la suite de la CAN 2025.


































