Lors de la victoire 1‑0 de l’Algérie contre le Burkina Faso, comptant pour la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, Riyad Mahrez a montré une fois de plus son rôle central dans l’équipe, même après avoir été remplacé à la 60ᵉ minute de jeu.
Aligné comme titulaire et auteur du but décisif sur penalty, Mahrez a été remplacé par Zinedine Belaid, défenseur de la JSK, à la soixantième minute. Cependant, loin de se retirer totalement du jeu, l’attaquant de l’Al-Ahli Saudi FC s’est transformé en une sorte d’entraîneur adjoint sur le banc, donnant des instructions précises à ses coéquipiers et guidant le déroulement du match.
Ce rôle de leader s’est particulièrement illustré lors du double changement impliquant Chaibi et Abdelli. Riyad Mahrez a demandé à Vladimir Petkovic de temporiser, constatant que Ramy Bensebaini était tombé sur le terrain. Avant que le coach ne s’en aperçoive, Mahrez avait signalé la situation pour éviter que l’équipe ne perde un joueur ou que la dynamique du jeu soit perturbée. Ce geste a montré non seulement son sens aigu du collectif, mais aussi son influence stratégique sur le déroulement du match, même hors du terrain.
L’attitude de Mahrez a été saluée par le staff technique et les coéquipiers. Son expérience et sa lecture du jeu ont permis à l’Algérie de gérer au mieux les moments critiques du match et de préserver l’avantage acquis sur penalty. Pour Petkovic, avoir un joueur capable de guider ses coéquipiers et de communiquer la bonne information en temps réel constitue un véritable atout, notamment dans des rencontres serrées et décisives comme celles de la CAN.
Au-delà de ses qualités techniques et offensives, Riyad Mahrez a ainsi confirmé son rôle de capitaine moral. Même lorsqu’il n’est plus sur le terrain, il reste attentif aux moindres détails, veille à la cohésion de l’équipe et assure que les décisions tactiques soient appliquées correctement. Cette capacité à combiner performance individuelle, leadership et vision collective illustre parfaitement pourquoi Mahrez est un joueur indispensable pour l’Algérie.
Dans un autre registre, le deuxième capitaine des verts Aissa Mandi s’est vu intimider par le gardien du Burkina Faso après le match Algérie Burkina Faso. L’Algérien ne s’est pas laissé faire, poussant le gardien à faire marche arrière et à partir.


































