Le retour du technicien bosnien, Vahid Halilhodzic, à la barre technique de la sélection algérienne se précise.
En effet, l’homme, qui a été limogé de la sélection japonaise
après l’avoir pourtant qualifiée à l’actuel Mondial, aurait donné
son accord pour reprendre les rênes techniques des Verts.
C’est du moins, ce qu’assure une source proche de la FAF, indiquant
qu’ Halilhodzic aurait accepté de diriger de nouveau la sélection
algérienne. L’ex-sélectionneur du Japon qui était à un certain
moment hésitant aurait été séduit par le discours du président de
la FAF, Kheïreddine Zetchi.
En effet, Zetchi qui était en contacts avec Vahid a su comment le
convaincre en lui donnant des garanties concernant les conditions
de travail, le soutien de la FAF et surtout de bénéficier d’une
carte blanche pour pouvoir mener sa mission convenablement. En
principe et si tout va bien, la FAF devrait officialiser l’accord
avant la fin du mois de juillet comme l’a fait savoir Zetchi à
l’issue du dernier BF tenu le 24 juin passé au CTN de Sidi
Moussa.
Voici une petite interview avec Halilhodzic faite par le journal “Compétition“:
On croit savoir que vous êtes en pleines négociations
avec la Fédération algérienne de football, qu’en est-il au
juste ?
«Certes, j’ai reçu une offre officielle de la part de la
Fédération algérienne de football. Nous avons discuté récemment sur
pas mal de points, mais pour l’instant il n’y a rien d’officiel
quant à mon retour à la tête de la sélection algérienne.»
Sincèrement la proposition de la FAF vous
intéresse-t-elle ?
«Bien sûr que oui puisque j’ai accepté de discuter et de
m’assoir autour de la table des négociations avec les responsables
du football algérien, maintenant ce n’est pas encore fait car les
choses ne sont pas aussi simples qu’on peut le croire…»
Et pourquoi donc ?
«Eh bien pour ne rien vous cacher et après qu’on m’ait
contacté, et afin de me faire ma propre idée, j’ai décidé de revoir
les quatre derniers matchs disputés par l’Algérie au cours de ces
derniers mois, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est
pas trop la joie.»
Que voulez-vous dire exactement ?
«De ce que j’ai pu voir et constater, c’est qu’il y a un énorme
chantier et beaucoup de travail à faire pour bâtir une équipe
solide, et croyez-moi ce n’est pas aussi évident qu’on peut le
penser.»
Ne vous sentez-vous pas capable de le
faire ?
«Ce n’est pas ça le problème. Dieu merci, j’ai encore toute ma
santé, et à ce niveau-là je n’ai pas à me plaindre. Après il y a
beaucoup trop de paramètres qui doivent entrer en jeu et des
détails que je ne peux étaler dans la presse maintenant. Mais ce
qui est certain c’est que ce n’est pas une question d’argent. Ce
n’est pas le volet financier qui motivera mon choix ou ma décision
mais plus le projet sportif qu’on m’exposera.»
Le discours du président vous a-t-il
séduit ?
«Encore une fois, je ne peux pas donner trop de détails
là-dessus du moment que nous discutons toujours. J’ai réussi à
bâtir une équipe qui a atteint avec brio le deuxième tour au
Brésil lors de Mondial en 2014, et rebâtir une sélection
aussi forte exige beaucoup d’efforts de chacun. C’est un gros
travail qui ne se fera pas du jour au lendemain.»
«Nous avons soulevé certains points avec la FAF lors des
négociations, mais il reste encore des détails qui ne sont pas
réglés, et encore une fois ce n’est pas lié à l’aspect
financier.»
Pensez-vous que cela puisse se
régler et trouver un accord ?
«On verra bien comment les choses vont évoluer car cela ne
dépendra pas que de moi, mais comme je vous l’ai déjà dit ça dépend
de plusieurs autres paramètres.»
Quand est-ce que vous pensez prendre
vote décision ?
«Bientôt, pour ne pas dire très prochainement.»
Rappel, la prochaine sortie officielle des
Verts est prévue au mois de septembre contre la Gambie à Banjul,
dans le cadre de la 2e journée des qualifications de la Coupe
d’Afrique des nations CAN-2019. Lors de la 1ère journée, les Verts
l’avaient emporté en juin 2017 face au Togo (1-0) au stade de
Tchaker à Blida.