Algérie Foot– L’ancien international algérien Rafik Saïfi est revenu sur un épisode marquant de sa carrière : son absence de la Coupe d’Afrique des Nations 2004, à cause de Saadane. Dans un entretien récent, l’ex-attaquant a exprimé son profond regret de ne pas avoir été convoqué pour ce tournoi, estimant qu’il méritait amplement sa place dans l’équipe.
Une blessure toujours vive
Se confiant sur cette non-sélection, Saïfi n’a pas caché son amertume : « Vous touchez une plaie encore ouverte. Ne pas être convoqué pour cette CAN m’a profondément blessé. C’était le choix de l’entraîneur, et il était convaincu de ses décisions. L’Algérie avait atteint les demi-finales… », avant de rectifier : « Enfin, nous avons été éliminés en quarts. Nous avions le potentiel pour aller plus loin, mais au final, ce sont toujours les décisions du coach qui priment. »
L’Algérie, dirigée à l’époque par Rabah Saadane, avait en effet été éliminée en quarts de finale par le Maroc (1-3 après prolongation). Un parcours frustrant pour l’équipe nationale et encore plus pour Saïfi, qui estimait pouvoir apporter un plus à la sélection.
Un sentiment d’injustice
À l’époque, Rafik Saïfi évoluait en France sous les couleurs de Troyes. Auteur de belles performances avec son club, il était persuadé de mériter une place parmi les Verts : « J’étais en pleine forme, titulaire avec Troyes et performant en championnat. J’avais aussi disputé la Coupe d’Europe avec mon club et atteint les demi-finales de la Coupe de France. Je sentais que j’avais été victime d’une injustice. »
Cependant, certaines précisions sont à apporter sur ses propos. Troyes avait bien atteint les demi-finales de la Coupe de France, mais lors de la saison 2000-2001, et non en 2003-2004, année de la CAN en Tunisie. De même, sa participation en Coupe d’Europe remontait à la saison 2001-2002, où Troyes avait été éliminé au deuxième tour par Leeds United.
Un regard d’entraîneur sur son passé
Aujourd’hui en reconversion pour devenir entraîneur, Saïfi reconnaît avec du recul que les choix d’un sélectionneur peuvent parfois être difficiles à comprendre pour les joueurs : « En tant que coach, je pourrais moi aussi prendre des décisions qui ne plairaient pas à certains. C’est ainsi que fonctionne le football. Mais à l’époque, c’était dur à accepter. »
Malgré cette déception, Rafik Saïfi reste un joueur emblématique du football algérien, avec une carrière marquée par son passage en France et son engagement sans faille sous le maillot des Fennecs.
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