À peine le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 connu, Vladimir Petkovic est déjà entré dans la phase la plus délicate de son travail : la planification stratégique des matchs amicaux. Selon des informations exclusives de winwin, le sélectionneur de l’équipe nationale algérienne veut une préparation « sur mesure », parfaitement adaptée aux trois adversaires qui attendent les Verts dans le groupe J : l’Argentine, l’Autriche et la Jordanie.
Trois équipes, trois continents, trois philosophies de jeu totalement différentes. Le défi est immense. L’Algérie entamera son Mondial le 16 juin 2026 face à l’Argentine à Kansas City, avant d’affronter la Jordanie à San Francisco, puis l’Autriche quelques jours plus tard. Ce calendrier impose non seulement un défi sportif de très haut niveau, mais aussi une gestion mentale et tactique d’une rare complexité.
Conscient de cette réalité, Petkovic veut éviter toute improvisation. L’ancien sélectionneur de la Suisse a exigé au minimum trois matchs amicaux : deux lors de la trêve internationale de mars, et un troisième au mois de juin, juste avant le coup d’envoi du Mondial. L’objectif est clair : exposer son groupe à des adversaires qui ressemblent le plus fidèlement possible à ceux qu’il affrontera en phase de groupes.
D’après winwin, le technicien suisse veut impérativement un adversaire sud-américain pour préparer le choc face à l’Argentine, et une sélection européenne au style proche de celui de l’Autriche. La FAF aurait déjà reçu plusieurs propositions, notamment du Brésil, de l’Italie et du Mexique, mais le tirage au sort a automatiquement éliminé l’Argentine et le Mexique de la liste.
Le Brésil reste aujourd’hui le nom qui fait le plus rêver. Une confrontation Algérie–Brésil offrirait un test grandeur nature, aussi exigeant techniquement que médiatiquement. Au-delà du prestige, ce type d’affiche permettrait aux Verts d’évaluer leur capacité à tenir tête à une équipe capable de rivaliser avec l’Argentine.
Autre enjeu fondamental : le lieu de ces matchs amicaux. Les indications de winwin laissent penser que ces rencontres se dérouleront hors d’Algérie, très probablement en Amérique latine. Un choix stratégique, dicté par la volonté de familiariser les joueurs avec le climat, le rythme et les conditions de déplacement similaires à ceux du Mondial.
Cette démarche illustre la philosophie de Petkovic : rigueur, anticipation et adaptation. Depuis sa nomination, le sélectionneur algérien insiste sur la construction progressive d’un groupe stable, équilibré entre cadres expérimentés et jeunes talents en pleine ascension. Le Mondial 2026 sera le point culminant de ce projet.
Après les traumatismes des éliminations de 2018 et surtout de 2022, l’Algérie joue gros. Le public attend non seulement une qualification pour le second tour, mais aussi une image forte, digne du statut continental des Verts. Dans ce contexte, la qualité de la préparation sera déterminante.
Avec des matchs amicaux de haut niveau, Petkovic veut forger une équipe capable de gérer l’intensité sud-américaine, la rigueur européenne et la discipline tactique asiatique-arabe. Une équation complexe, mais indispensable pour espérer créer l’exploit dans un groupe aussi relevé.


































