Algérie Foot – À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, la place de Riyad Mahrez en équipe d’Algérie semble plus menacée que jamais.
Riyad Mahrez pourrait bien voir son statut de titulaire indiscutable en équipe d’Algérie sérieusement remis en question. L’émergence d’Anis Hadj Moussa, brillant avec Feyenoord Rotterdam, change la donne. L’ailier de 22 ans ne cesse d’impressionner aux Pays-Bas, affichant une forme éclatante et une maturité tactique qui séduisent de plus en plus les observateurs y compris Vladimir Petkovic.
Lors de la victoire convaincante de Feyenoord face au FC Volendam (3-1), Hadj Moussa n’a peut-être pas marqué, mais il a éclaboussé la rencontre de son talent. Percutant, inspiré, et d’une justesse technique rare, le jeune international a fait vivre un calvaire à la défense adverse. Son activité incessante sur le flanc droit, sa capacité à créer le danger et à enchaîner les accélérations en font aujourd’hui l’un des profils les plus excitants du football algérien en Europe.
Petkovic face à un dilemme de luxe
Depuis plusieurs semaines, le natif de Liège s’impose comme un véritable prétendant au couloir droit des Verts, celui-là même occupé depuis des années par Mahrez. Si l’actuel joueur d’Al-Ahli conserve l’expérience, la précision et le leadership, la montée en puissance d’Hadj Moussa introduit une concurrence nouvelle, rafraîchissante et difficile à ignorer. Plus jeune, plus explosif, plus régulier dans ses courses, il apporte ce dynamisme offensif que le sélectionneur cherche à réintroduire dans le jeu des Fennecs.
Le calendrier européen pourrait d’ailleurs renforcer son cas : Feyenoord affrontera Stuttgart en Europa League, une vitrine idéale pour prouver qu’il mérite une place de choix en sélection. À deux mois de la CAN 2025, Vladimir Petkovic devra trancher : miser sur l’expérience de Mahrez, capitaine historique, ou oser le renouveau avec Hadj Moussa.
Une chose est sûre : le couloir droit de l’équipe d’Algérie n’a jamais été aussi disputé. Et Mahrez, pour la première fois depuis dix ans, pourrait sentir le souffle d’un vrai concurrent dans son dos.

































