L’information a circulé d’abord en coulisses, puis s’est confirmée : Saïd Benrahma ne fera pas partie du voyage pour la CAN 2025 au Maroc. L’ailier de l’Olympique Lyonnais, pourtant revenu à un niveau intéressant ces dernières semaines, a été informé directement par le staff du sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic. Une annonce lourde, inattendue pour beaucoup, mais qui reflète les choix tranchés d’un sélectionneur déterminé à remodeler son secteur offensif. Au-delà du simple aspect sportif, cette décision marque un tournant pour un joueur longtemps considéré comme l’une des pièces les plus talentueuses de sa génération, capable d’éclairer un match d’un geste, d’un dribble, d’une accélération.
Petkovic tranche : continuité, équilibre et logique collective
Depuis sa prise de fonctions, Vladimir Petkovic ne cesse de rappeler son mantra : l’équipe d’Algérie avant les noms. Dans cette logique, la mise à l’écart de Benrahma s’inscrit dans une volonté de cohérence. Le Suisse estime que d’autres profils, plus constants sur la durée, ont pris de l’avance dans la hiérarchie : Amine Gouiri, Farès Chaïbi, Houssem Aouar, et même Billal Brahimi, tous davantage intégrés au système prôné ces derniers mois. De plus, l’absence prolongée de Benrahma en club durant l’automne, mêlée à un temps de jeu irrégulier, a pesé lourd dans la balance. Petkovic, qui prépare une CAN où chaque détail comptera, veut des joueurs en pleine continuité, capables de répéter les efforts à haute intensité. Dans l’entourage des Verts, on souligne qu’il s’agit d’un « choix sportif assumé », loin de toute polémique interne.
Un coup dur… mais une porte pas totalement fermée
Si la décision est difficile à avaler pour l’intéressé, elle ne signifie pas la fin de son histoire en équipe nationale. Au contraire : Benrahma reste considéré comme un joueur important à moyen terme, notamment en vue des qualifications au Mondial 2026 puis de la Coupe du monde elle-même. Le staff technique insiste sur un point : le joueur doit retrouver une pleine régularité avec Lyon et maintenir un niveau physique irréprochable. Sa capacité à revenir au top n’est plus à démontrer, et Petkovic laisse clairement entendre qu’un Benrahma en pleine forme retrouverait les portes de la sélection. En attendant, l’Algérie se rendra au Maroc sans lui, un choix fort qui confirme que la concurrence n’a jamais été aussi élevée dans le secteur offensif des Verts.


































