Algérie Foot– Le match entre l’Algérie et l’Ouganda, disputé à Tizi Ouzou, a offert une belle leçon de solidarité et de cohésion au sein de l’équipe nationale, malgré une rencontre tendue et marquée par plusieurs décisions arbitrales contestées. Si les Fennecs ont longtemps souffert à cause des erreurs répétées de l’arbitre, un geste de grande classe est venu illuminer la fin du match : celui de Ramy Bensebaïni, capitaine exemplaire, qui a volontairement laissé Mohamed Amoura tirer le penalty à la 80e minute de jeu.
Après plus d’une heure de frustration, marquée par des fautes non sifflées et un but concédé dans la confusion, les joueurs algériens avaient besoin d’un moment pour relancer la dynamique. Lorsque l’arbitre a finalement accordé un penalty en faveur de l’Algérie à la 80e minute de jeu, tous les regards se sont tournés vers Bensebaïni, habituellement désigné pour exécuter cet exercice. Mais dans un élan d’esprit d’équipe, le défenseur de Dortmund a fait un pas en arrière et a désigné Amoura, auteur d’un match courageux mais souvent stoppé par des décisions injustes, pour tirer le coup de pied de réparation.
Sous les encouragements du public de Tizi Ouzou, Amoura n’a pas tremblé. Il a pris ses responsabilités et transformé le penalty avec sang-froid, ramenant l’Algérie à hauteur de l’Ouganda. Ce but, au-delà de l’aspect sportif, symbolisait la résilience et la force mentale du groupe, déterminé à se battre jusqu’au bout malgré les circonstances difficiles.
Le geste de Bensebaïni n’a pas manqué d’émouvoir les supporters. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont salué « la classe et l’humilité du capitaine », rappelant que ce genre d’attitude renforce la cohésion d’un collectif. Pour Amoura, ce but a été un véritable soulagement, lui qui avait multiplié les efforts sans être récompensé jusque-là.
Ce moment de complicité entre les deux joueurs a également mis en lumière le bon état d’esprit instauré par Vladimir Petkovic, qui prône la solidarité et la confiance mutuelle dans le vestiaire. Malgré les erreurs d’arbitrage et la pression du match, les Fennecs ont su garder leur sang-froid et terminer la rencontre avec dignité.
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