Après le match nul de l’Algérie contre le Soudan lors de la Coupe arabe 2025, les analystes et anciens joueurs ont livré leur analyse critique. Khaled Gandour, ancien international et consultant, estime que « le match nul est plus en faveur de l’Algérie que du Soudan, compte tenu du déficit numérique subi pendant la rencontre ». Selon lui, cette situation a permis à l’équipe nationale de limiter les dégâts, mais n’efface pas certaines lacunes observées sur le terrain.
Gandour a également souligné que « jusqu’à présent, aucun sélection n’a réellement brillé dans cette compétition ». Selon lui, la compétition reste ouverte et les équipes ne se sont pas encore imposées comme des prétendantes majeures, ce qui rend chaque match crucial pour la suite. Il a par ailleurs commenté la victoire du Maroc sur son adversaire, les Comores, 3-1, précisant que ce succès était face à l’équipe la plus faible du tournoi jusqu’ici, et que cela ne permet pas d’évaluer pleinement la force des Lions de l’Atlas.
De son côté, Lakhdar Berriche, consultant sur la chaîne El Heddaf, a été plus direct dans ses critiques. Pour lui, « le match d’aujourd’hui n’a pas convaincu », et le coach du Soudan aurait eu l’avantage tactique face à Madjid Bouguerra. Berriche regrette également certaines absences dans la sélection algérienne : « La liste manque de joueurs de qualité. Par exemple, pourquoi Ben Khamssa n’a-t-il pas été convoqué ? » Pour lui, ces choix pèsent sur l’efficacité offensive et défensive de l’équipe.
Le consultant insiste sur l’importance de corriger ces lacunes avant le match crucial contre Bahreïn. « Il ne faut pas concéder de buts face à Bahreïn et il faut viser la victoire à tout prix. Cette rencontre sera un véritable test pour la sélection et pour le coach Madjid Bouguerra. Je m’attends à voir un visage différent de l’équipe », a-t-il précisé.
Selon Gandour et Berriche, les aspects psychologiques, physiques et tactiques doivent être optimisés avant cette rencontre. L’objectif est clair : préparer l’équipe pour un enchaînement de succès, d’abord contre Bahreïn, puis, en cas de victoire, contre l’Irak, un match qui pourrait ouvrir la voie vers la phase finale de la compétition. Pour Berriche, « nous avons toutes les capacités, il faut juste que tout soit prêt et que le staff corrige les erreurs. »
Ces analyses mettent en lumière les défis actuels de l’équipe nationale. Si le nul face au Soudan n’a pas été catastrophique, il révèle les axes d’amélioration nécessaires. La préparation pour le match contre Bahreïn apparaît donc cruciale, tant pour renforcer la confiance des joueurs que pour ajuster les aspects tactiques et stratégiques de l’équipe.

































