Algérie – Zidane : La Coupe d’Afrique des Nations 2025 n’est pas seulement un évènement sportif : elle devient, jour après jour, un véritable carrefour médiatique où symboles, storytelling et visages emblématiques se croisent. Après avoir vu Zinédine Zidane assister à la rencontre entre l’Algérie et le Soudan pour suivre les débuts de son fils, un nouveau scénario attire l’attention : la possible présence, en tribunes, de Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé lors du choc Maroc – Mali. Une visite révélée par des médias locaux, qui souligne à quel point cette CAN a déjà dépassé son cadre continental. Pour les deux stars françaises, il s’agirait d’un déplacement d’amitié, destiné à soutenir Achraf Hakimi, leur coéquipier et ami de longue date. La scène, si elle se confirme, agirait comme un symbole : celui d’un football africain assez fort médiatiquement pour attirer, mobiliser et faire parler au-delà de ses frontières.
Au-delà de ce possible coup d’éclat, l’enjeu sportif reste central. Après leur victoire inaugurale face aux Comores (2-0), les Maroc, soutenus par un stade qui s’annonce encore chaud, veulent confirmer face au Mali, contraints au nul contre la Zambie lors de leur première sortie. L’aspect émotionnel, lui, s’ajoute à la question sportive, notamment autour du retour attendu d’Hakimi. Touché récemment, le latéral droit du Paris Saint‑Germain n’a pas encore foulé les terrains durant ce tournoi et représente l’un des dossiers stratégiques du sélectionneur. Sa présence — ou son absence — influencera non seulement la dynamique défensive, mais aussi la manière dont le Maroc aborde la largeur et la transition offensive, deux éléments qui ont fait sa force depuis un an et demi.
Face aux interrogations, Walid Regragui a joué l’équilibriste en conférence de presse, ni confirmant ni infirmant un retour. Il a rappelé que la pression n’est pas nouvelle, affirmant : « On vit avec depuis un an et demi ». Et il l’a fait en replaçant un élément essentiel au cœur du débat : la profondeur de son effectif. Cinq défenseurs centraux disponibles, un groupe structuré et préparé pour les imprévus : le message est clair. Au Maroc, personne ne veut offrir d’informations gratuites à l’adversaire, surtout dans une CAN où chaque détail compte. Demain soir, Rabat pourrait devenir le théâtre d’un moment rare : un stade plein, une nation tendue vers son équipe, et peut-être, au-dessus des projecteurs, des visages que l’on n’attendait pas. Une CAN 2025 qui n’a décidément plus rien d’ordinaire.
































