Algérie Foot – Riyad Mahrez refuse de céder sa couronne : en pleine forme à Al Ahli, il veut prouver qu’il reste indispensable à l’équipe d’Algérie et d’être titulaire à la CAN.
Riyad Mahrez n’a rien perdu de sa classe ni de sa soif de compétition. Installé en Arabie saoudite depuis son départ de Manchester City, l’ailier algérien continue d’imposer son empreinte à Al Ahli, où il s’est rapidement imposé comme le chef d’orchestre du club. En 93 matchs, il affiche déjà 70 contributions décisives (32 buts et 38 passes), des chiffres dignes de son glorieux passage en Premier League. Mais derrière cette réussite, une motivation profonde anime le capitaine des Fennecs : ne pas voir sa place menacée en équipe nationale.
Mahrez brille à Al Ahli, mais reste obsédé par les Verts
Depuis plusieurs mois, Vladimir Petković multiplie les expérimentations offensives avec des profils plus jeunes : Anis Hadj Moussa ou Ilane Kebbal . Une concurrence nouvelle qui n’a pas échappé à Mahrez. Conscient que la CAN 2025 au Maroc approche, Mahrez redouble d’efforts pour rappeler qu’il reste le leader incontesté de la sélection de l’équipe d’Algérie.
Sous le maillot d’Al Ahli, son influence dépasse les statistiques : Mahrez est devenu le symbole du projet sportif du club, apportant son expérience européenne et sa rigueur professionnelle. En Saudi Pro League, il fait parler sa vista, son sang-froid et une efficacité redoutable sur coups de pied arrêtés. Une constance qui pourrait convaincre Petković de maintenir sa confiance au capitaine historique malgré le poids des années.
Défendre son statut, une mission personnelle
Si certains le disent sur le déclin, Mahrez répond par le terrain. Son objectif est clair : arriver à la CAN en forme et en position de force, pour prouver qu’il demeure le dépositaire du jeu algérien. Le joueur sait que les cycles changent, mais il ne compte pas laisser son héritage s’effacer si vite.
Toujours aussi affûté, lucide et ambitieux, Riyad Mahrez reste un modèle de longévité et de détermination. Et s’il y a une leçon à retenir de sa carrière, c’est bien celle-ci : on ne détrône pas un roi sans combat.
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