L’annonce a fait l’effet d’une confirmation attendue plutôt que d’une surprise : Riyad Mahrez et Al-Ahli ont trouvé un accord pour prolonger leur collaboration, scellant l’avenir de l’international algérien à Djeddah jusqu’en 2028. Arrivé en Arabie saoudite après avoir tout gagné avec Manchester City, l’ancien capitaine des Citizens s’est rapidement imposé comme l’un des visages forts du projet d’Al-Ahli, autant sur le terrain que dans le vestiaire. Cette prolongation traduit une volonté commune de s’inscrire dans la durée, à un moment où le club cherche à consolider son statut parmi les références du championnat saoudien et à s’installer durablement sur la scène continentale asiatique.
Sur le plan sportif, Mahrez a justifié la confiance placée en lui par des performances régulières et un leadership assumé. Sa capacité à faire jouer les autres, à créer le décalage dans les zones décisives et à répondre présent dans les grands rendez-vous a pesé lourd dans la décision de la direction. À Al-Ahli, il n’est pas seulement un joueur d’impact, mais un véritable point d’équilibre offensif, capable d’élever le niveau collectif par son intelligence de jeu et son expérience du très haut niveau européen. Dans un championnat en pleine mutation, où les individualités se multiplient, Mahrez a su conserver ce qui a toujours fait sa force : la justesse dans les choix et une influence constante, même lorsque les projecteurs se détournent.
Cette prolongation s’inscrit aussi dans une logique plus large, qui dépasse le cadre du club. À l’approche des grandes échéances internationales, l’Algérie sait pouvoir compter sur un joueur stabilisé, installé dans un environnement qui lui permet de gérer son corps et son rythme sans pression excessive. À 2025, Mahrez reste un repère pour les Verts, un relais naturel sur le terrain et en dehors, dont l’expérience demeure précieuse pour encadrer une génération en transition. En prolongeant jusqu’en 2028, il envoie un message clair : celui d’un joueur qui a choisi la continuité, la responsabilité et la transmission, sans renoncer à l’exigence sportive. Pour Al-Ahli, c’est l’assurance de conserver une figure emblématique. Pour Mahrez, c’est la confirmation qu’il reste au cœur d’un projet ambitieux, pensé sur le long terme.



































