Bien qu’il soit rentré chez lui en Espagne, en début de semaine,
le nouvel entraîneur de la sélection algérienne, Lucas Alcaraz, ne
reste pas inactif. Outre le fait qu’il enclenche déjà une course
contre la montre pour apprendre rapidement le français, il consacre
des heures à « scanner » les joueurs de l’équipe
nationale en visionnant plusieurs rencontres de cette dernière.
En tout cas, ceux qui ont côtoyé de près Alcaraz durant les quatre
jours qu’il a passés à Alger diront tous que c’est un très grand
bosseur :
«Il travaille jusqu’à 20 heures par jour, c’est vraiment impressionnant », confie un membre du bureau fédéral.
En effet, dès sa nomination à la tête de la sélection nationale, et
avant même qu’il ne vienne à Alger mardi dernier, l’ancien
entraîneur de Grenade avait déjà regardé les trois matchs de la
coupe d’Afrique des Nations au Gabon, ainsi que les rencontres
comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde face au
Cameroun et au Nigeria. Aussi, et durant son séjour à Alger la
semaine dernière, il a pu visionner pas moins de cinq autres
rencontres.
Alcaraz fait un premier constat, à savoir que pour lui la qualité y
est, et là-dessus y a pas photo, mais ce qui manque terriblement à
notre équipe nationale, et ce qui ressort de ce qu’il a pu voir
jusque-là, c’est le manque de rigueur dans le jeu.
Une rigueur que l’Espagnol devra apporter très vite, et cela même
s’il ne dispose que d’une rencontre amicale avant le Togo au mois
de juin, face à la Guinée en l’occurrence.