Le championnat algérien continue d’attirer les techniciens tunisiens, devenus ces dernières années de véritables pompiers de service pour de nombreuses équipes en quête de stabilité. L’ES Mostaganem, en difficulté depuis le début de l’exercice, a rejoint ce mouvement en officialisant la nomination du Tunisien Hatem Missaoui à la tête de son équipe première. Lounes Gaouaoui rejoint son staff.
Cette décision intervient au moment où plusieurs clubs de Ligue 1 Mobilis renforcent leurs staffs techniques avec des profils expérimentés, qu’ils soient tunisiens ou algériens. Parmi les noms évoqués ces derniers jours, celui de Lounes Gaouaoui, ancien gardien emblématique de l’équipe nationale et ex-entraîneur des gardiens de la JS Kabylie, revient avec insistance. Selon plusieurs échos internes, Gaouaoui pourrait intégrer prochainement un staff de Ligue 1, lui qui reste très apprécié pour son travail spécifique, sa rigueur et son expérience accumulée au plus haut niveau.
Missaoui débarque pour redresser une situation critique
À Mostaganem, Missaoui prend les rênes d’une équipe mal engagée : après 11 journées, l’ESM occupe l’avant-dernière place du classement avec seulement huit points. Un bilan inquiétant pour les dirigeants, qui ont choisi d’opérer un changement fort en remplaçant Nadhir Leknaoui par un entraîneur réputé pour son sens tactique et sa capacité à structurer un groupe.
Le nouveau coach tunisien aura très vite l’occasion de mesurer l’ampleur de la tâche : son premier match se jouera face à l’USM Alger, un adversaire solide, dans un déplacement compliqué du côté de Chlef.
Les clubs algériens misent sur l’expertise tunisienne… mais aussi locale
Ce recrutement s’inscrit dans une tendance déjà bien installée : de nombreux clubs algériens se tournent aujourd’hui vers des entraîneurs tunisiens pour relancer leurs projets sportifs. L’USM Khenchela, par exemple, travaille actuellement sur le retour de l’entraîneur tunisien El Okbi, particulièrement apprécié dans le championnat.
En parallèle, des techniciens algériens de renom, comme Lounes Gaouaoui, restent très recherchés pour des postes spécialisés. L’ancien portier des Verts, qui a marqué l’histoire récente de la JS Kabylie comme entraîneur des gardiens, représente l’une des options les plus crédibles pour renforcer les staffs techniques en quête de compétence locale et d’expérience internationale.
Une Ligue 1 en pleine recomposition
Entre l’arrivée de profils tunisiens et la valorisation de cadres algériens comme Gaouaoui, le championnat évolue vers une composition plus hybride des staffs. Les clubs espèrent ainsi trouver un équilibre entre nouvelles idées venues de l’extérieur et savoir-faire national.
Pour l’ES Mostaganem, l’arrivée de Missaoui marque un tournant décisif. Le club cherche non seulement à sortir de la zone rouge, mais aussi à installer un projet sportif durable. La dynamique tunisienne fonctionne dans plusieurs équipes, et l’ESM espère désormais bénéficier du même souffle.



































