Algérie Foot – Depuis plusieurs mois, l’Algérie, dirigée par Tebboune, et la Confédération Africaine de Football (CAF) se trouvent en pleine guerre froide, un conflit marqué par une série d’incidents qui n’ont fait qu’aggraver les tensions. La récente affaire du maillot controversé de l’AS Berkane lors de son match contre l’USMA illustre bien l’incapacité des dirigeants de la CAF à jouer leur rôle impartial, cédant aux influences de certaines figures influentes comme Lekjaâ.
Malgré les efforts considérables de l’Algérie, dirigée par le président Tebboune, pour renforcer ses liens avec la CAF, notamment par l’accueil du président Motsepe et d’Infantino, ces démarches n’ont pas trouvé l’écho espéré. Le pays a pourtant démontré son savoir-faire en matière d’organisation lors du CHAN et de la CAN des cadets, événements couronnés de succès mais coûteux pour le comité d’organisation local. Les rapports de la FAF lors de sa dernière AGO témoignent de cet investissement.
Toutefois, ces efforts n’ont pas été récompensés. L’attribution des prochaines CAN au Maroc et au trio Kenya-Ouganda-Tanzanie, au détriment de l’Algérie, a marqué un point de rupture. Les relations sont désormais au point mort, avec un contact minimum maintenu par le secrétariat général de la FAF.
Des appels à candidature ignorés
À quelques mois de la fin de son mandat, Motsepe a lancé une nouvelle tentative de rapprochement en ouvrant les candidatures pour la Ligue des champions féminine 2024, la CAN U20 et la CAN U17, ainsi que pour les Awards de la CAF 2024. Mais cet appel risque de rester lettre morte en Algérie. Dès son élection à la tête de la FAF en septembre 2023, Sadi avait annoncé que le pays prendrait du recul par rapport aux événements organisés par la CAF, suite à une décision des hautes autorités du pays.
L’Algérie a décidé de ne plus se porter candidate pour le bureau du Comex ni pour l’organisation d’événements, une manière de “punir” la CAF en la laissant se débrouiller seule. Cette décision reflète la frustration face à la manière dont les efforts algériens ont été ignorés, malgré des investissements significatifs et un public mobilisé, même dans des conditions difficiles.
Un message clair
En choisissant le silence diplomatique, l’Algérie envoie un message fort. La CAF, qui cherche des propositions pour des événements comme la Super Coupe CAF 2024, pourrait avoir du mal à trouver des candidats prêts à s’investir autant que l’Algérie l’a fait. Ce silence pourrait bien pousser la CAF à reconsidérer sa position et à adopter une approche plus équitable et respectueuse envers tous ses membres.
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