Algérie Foot – À l’approche de la CAN, la situation de Youcef Atal devient préoccupante : concurrence accrue, blessures récurrentes et manque flagrant de rythme.
L’avenir de Youcef Atal en équipe d’Algérie n’a jamais paru aussi fragile. À moins d’un mois du coup d’envoi de la CAN 2025, le latéral droit du Al-Sadd voit sa position sérieusement menacée. Si son talent n’a jamais été remis en question, l’exigence de Vladimir Petkovic pour bâtir une équipe fiable physiquement et opérationnelle sur toute la durée du tournoi met aujourd’hui en lumière les faiblesses d’Atal.
La dynamique actuelle joue clairement contre lui. Ses concurrents directs, Samir Chergui et Rafiq Belghali, ont tous deux réalisé un rassemblement impressionnant lors des rencontres face au Zimbabwe puis à l’Arabie saoudite. Solides défensivement, constants dans l’intensité et disciplinés tactiquement, ils ont montré précisément ce que recherchent Petkovic et son staff : régularité, disponibilité et capacité à répéter les efforts. Une hiérarchie nouvelle s’est dessinée, et Atal n’y occupe plus la première place.
Ses soucis physiques n’arrangent rien. Depuis de longs mois, Youcef Atal peine à retrouver une continuité, enchaînant blessures et rechutes. Cette fragilité limite sa fréquence de jeu, et son club qatari peine à le voir aligner deux matchs consécutifs. Pour un sélectionneur qui doit gérer une compétition dense, avec trois rencontres en dix jours, ce manque de fiabilité constitue un risque trop important.
Le temps de jeu est l’autre problème majeur. Avec seulement 406 minutes disputées cette saison, réparties sur sept apparitions, Atal aborde l’échéance continentale loin de ses standards habituels. Pendant que Chergui enchaîne les matchs en Ligue 1 avec le Paris FC et que Belghali s’impose progressivement avec le Hellas Vérone, Atal reste en retrait.
Toutes ces données convergent vers une réalité simple : sauf revirement soudain ou regain de forme spectaculaire, Youcef Atal pourrait ne pas figurer parmi les titulaires… voire manquer la liste finale. Une situation impensable il y a encore quelques mois.
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