À trois jours du coup d’envoi de la CAN 2025 et de la rencontre Algérie Soudan, la sélection nationale algérienne se retrouve au cœur d’une première controverse dès son installation à Rabat. Selon les informations recueillies, certaines pages et médias ont diffusé une image utilisée comme « preuve » pour accuser l’équipe d’avoir enfreint les usages protocolaires en prétendant que le portrait du roi Mohammed VI aurait été dissimulé derrière un rideau. Une accusation grave, mais qui reste dénuée du moindre élément tangible.
Cette polémique rappelle des événements similaires survenus lors de la CAN 2025 féminine, lorsque l’équipe nationale féminine avait été accusée d’avoir volontairement masqué le logo de la compétition « Morocco 2025 » sur le banc de touche. À l’époque, des vidéos ont permis de démontrer que la manipulation était involontaire et avait été réalisée par de jeunes stadiers, avant qu’un membre du staff tunisien ne clarifie la situation.
Aujourd’hui, le scénario semble se répéter. La sélection algérienne est accusée d’une entorse aux règles protocolaires sans preuve ni vérification, simplement pour alimenter la polémique et créer un climat de tension artificielle autour de l’équipe nationale. Selon les observateurs, ces manœuvres visent à détourner l’attention du terrain et à perturber la concentration des joueurs à quelques jours de leur entrée en lice dans le tournoi continental.
L’objectif de ces campagnes semble clair : créer un bruit médiatique parasite et déplacer le débat hors du cadre purement sportif. Alors que les Algériens s’apprêtent à débuter la compétition, cette tentative de déstabilisation pourrait avoir pour unique conséquence de renforcer la détermination de l’équipe et de ses encadrants.
Face à ces accusations, il est légitime de rappeler que la prudence et la vérification des faits restent essentielles, surtout dans un contexte de haute visibilité comme la CAN 2025. Une question se pose alors : lorsque des représentants officiels dissimulent le symbole d’une autre nation dans un cadre institutionnel, comment qualifier de tels actes ? La polémique autour de l’équipe algérienne montre que le sport, parfois, devient le théâtre d’enjeux extra-sportifs largement médiatisés.



































