À six mois de l’ouverture de la Coupe du Monde 2026, la FIFA a annoncé une mesure inédite pour protéger la santé des joueurs. Face aux conditions climatiques extrêmes attendues aux États-Unis, au Canada et au Mexique, l’instance internationale a décidé d’instaurer deux pauses obligatoires de trois minutes par match, une par mi-temps. L’objectif est de permettre aux joueurs de rétablir leur équilibre hydrique et salin face à la chaleur et à l’humidité, deux facteurs qui pourraient altérer les performances et augmenter les risques de fatigue ou de blessures. Cette initiative, confirmée par Sky Sports, s’appliquera à tous les matchs, indépendamment du stade ou des conditions météo. C’est une première dans l’histoire de la Coupe du Monde et elle témoigne des inquiétudes croissantes autour de la sécurité des athlètes dans un tournoi organisé dans des pays aux étés caniculaires.
La compétition débutera le 11 juin 2026 par le match d’ouverture opposant le Mexique à l’Afrique du Sud. Organisée conjointement par les États-Unis, le Canada et le Mexique, cette Coupe du Monde comptera 48 équipes, réparties en 12 groupes de quatre. La FIFA a récemment dévoilé la composition complète des groupes, confirmant la participation de nombreuses nations africaines, parmi lesquelles l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Cameroun ou encore la Côte d’Ivoire. Dans le Groupe C, le Maroc affrontera le Brésil, Haïti et l’Écosse, un groupe difficile qui pourrait tester la solidité défensive et la créativité offensive des Lions de l’Atlas. Le Groupe I regroupe la France, le Sénégal, la Norvège et le vainqueur du match Irak – Bolivie/Suriname. Enfin, l’Algérie figure dans le Groupe J, aux côtés de l’Argentine, de l’Autriche et de la Jordanie, un ensemble qui promet un mélange d’expériences et de jeunes talents.
Cette nouvelle organisation s’accompagne de nombreuses interrogations. Les clubs et les entraîneurs s’inquiètent de la gestion des pauses hydratation, de la récupération des joueurs et de l’impact tactique sur le déroulement des rencontres. Toutefois, la FIFA insiste sur le fait que la sécurité et la performance des joueurs passent avant tout, en prévenant toute situation de danger liée aux fortes chaleurs. Les équipes africaines, en particulier, sont déjà à pied d’œuvre pour ajuster leurs préparations. La CAN 2025, qui aura lieu au Maroc quelques mois avant le Mondial, servira de répétition générale pour de nombreuses sélections, permettant d’évaluer la forme des joueurs et de tester certaines stratégies pour l’été 2026.
Avec l’introduction de ces pauses hydratation et la composition des groupes désormais connue, la Coupe du Monde 2026 s’annonce à la fois innovante et exigeante, avec un défi supplémentaire pour les entraîneurs : gérer l’énergie et le rythme de leurs équipes dans un environnement potentiellement hostile. Les amateurs de football peuvent s’attendre à un tournoi palpitant, où la performance physique sera aussi cruciale que la stratégie et le talent individuel. Entre conditions climatiques extrêmes, gestion du corps des joueurs et affrontements intenses entre nations, l’édition 2026 promet d’être un Mondial à part, où chaque décision tactique et chaque pause pourraient faire la différence.



































