Maintenant que les lampions se sont éteints et que les joueurs sont rentrés chez eux après une saison chargée, trop chargée pour certains, les instances chargées de la gestion du football national doivent faire le bilan de la dernière participation à la CAN des Verts, fixer de nouveaux objectifs et se projeter vers l’avenir.
En devenant le champion d’Afrique, l’Algérie est désormais
l’équipe à battre et qui doit de ce fait défendre son nouveau
statut. Belmadi qui avait indiqué après son installation à la
tête du staff technique de l’équipe nationale, qu’il est venu pour
un projet sportif à long terme, doit disposer des moyens à même de
lui permettre de réaliser les attentes du peuple. Il a montré
qu’il maîtrise son métier, qu’il est juste et surtout serein et
logique dans son approche du métier d’entraîneur.
La FAF doit maintenant s’atteler à lui réunir les conditions pour
poursuivre sa mission, car les éliminatoires pour le Mondial 2022
et la CAN 2021 c’est demain. à ce propos, on apprend que le
président de la FAF envisage d’ores et déjà récompenser son coach
en révisant à la hausse son salaire. Kheïreddine Zetchi sait
d’ailleurs mieux que quiconque que la performance des Verts en
terre égyptienne vaut déjà au sélectionneur national d’être
convoité d’un peu partout.
Certes, Belamdi est encore lié avec la FAF jusqu’en 2022, mais tout
le monde, en tête Zetchi, sait que l’ancien attaquant
international, qui touche 65 000 euros, avait consenti à faire des
sacrifices à ce propos en quittant le club qatari Douhaïl et
rejoindre la sélection algérienne. Du coup, la nécessité de
‘’protéger’’ Belmadi des éventuelles tentations suscitées par le
désir des sélections des pays du Golf en particulier de s’offrir
ses services se fait de plus en plus sentir.
En tout cas, Belmadi, lui, a déjà déclaré qu’il avait atteint son
premier objectif, celui de replacer la sélection nationale parmi
les ténors du football mondial.