Algérie Foot– Dans une récente annonce, la Confédération africaine de football (CAF) a révélé un durcissement des sanctions imposées aux clubs participants à ses compétitions (on y retrouve plusieurs équipes algériennes), notamment la Ligue des champions africaines, la Coupe de la confédération et la Supercoupe africaine. Ces nouvelles sanctions visent principalement les violations des règles marketing, qui sont devenues un enjeu central dans les compétitions continentales.
Le durcissement de ces sanctions a été communiqué à travers une lettre officielle envoyée aux fédérations nationales, qui régissent les clubs participant aux compétitions de la CAF. Ce document a précisé les nouvelles règles concernant l’utilisation des équipements officiels, des ballons de compétition, des logos des sponsors et des droits publicitaires liés aux stades et aux maillots des clubs.
La première mesure qui attire l’attention concerne l’utilisation de ballons non officiels durant les matchs. La CAF impose désormais une amende allant de 30 000 à 40 000 dollars aux clubs fautifs. Cette règle vise à garantir que les matchs se déroulent avec les équipements approuvés par la CAF, assurant ainsi une uniformité et un respect des normes de qualité.
Ensuite, les clubs qui affichent des marques non autorisées par la CAF sur leurs maillots ou autres équipements seront pénalisés. La sanction pour l’ajout de logos non officiels varie entre 40 000 et 100 000 dollars. Cette règle vise à protéger les sponsors officiels et à maintenir l’intégrité des partenariats commerciaux de la CAF.
Un autre aspect important de la nouvelle réglementation concerne les capitaines des équipes. Si un joueur porte un brassard de capitaine portant une marque non autorisée, l’amende imposée au club peut aller de 15 000 à 60 000 dollars. Cela s’inscrit dans une logique de contrôle strict des éléments visuels qui pourraient détourner l’attention des partenaires commerciaux de la CAF.
Le droit de diffusion télévisée est également un point crucial de la nouvelle politique. En cas de dommages aux droits de diffusion, une amende conséquente sera infligée, pouvant aller jusqu’à la saisie complète des revenus générés par la participation du club à la compétition. Cette règle vise à protéger les contrats de diffusion et à assurer que les accords financiers de la CAF sont respectés.
Les clubs doivent aussi respecter les délais dans la fourniture des billets pour les entreprises partenaires de la CAF. En cas de retard, une amende de 10 000 à 40 000 dollars sera appliquée. Si les billets ne sont pas fournis du tout, la pénalité grimpe à 90 000 dollars, ce qui incite les clubs à respecter leurs obligations vis-à-vis des sponsors et des partenaires commerciaux.
Un autre point important de cette nouvelle réglementation concerne les sponsors des clubs. Si un club fait la promotion de ses sponsors en lien direct avec la compétition sans l’approbation de la CAF, il sera sanctionné d’une amende allant de 50 000 à 150 000 dollars. Cela vise à protéger l’image de la compétition et à éviter toute confusion entre les différents sponsors officiels.
Enfin, la dernière règle imposée concerne la diffusion non autorisée de vidéos de matchs ou de leurs intégralités. Toute tentative de retransmission sans l’accord préalable de la CAF entraînera une amende financière comprise entre 100 000 dollars et la confiscation des revenus générés par le club pendant la compétition.
Ces nouvelles sanctions visent à renforcer le contrôle de la CAF sur les aspects commerciaux des compétitions africaines, assurant ainsi la protection des intérêts des partenaires et de l’organisation elle-même. Les clubs devront être plus vigilants et respecter scrupuleusement ces nouvelles règles, sous peine de subir de lourdes amendes qui pourraient impacter leur participation à ces prestigieuses compétitions.
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