Le tirage au sort du Mondial 2026 continue de faire réagir, et parmi les voix les plus inattendues figure celle de Samir Nasri. L’ancien international français, passé par Arsenal et Manchester City et d’origine algérienne, n’a pas hésité à livrer un avis tranché sur la situation actuelle des Fennecs. Séduit par le groupe J où figure l’Algérie aux côtés de l’Argentine, de l’Autriche et de la Jordanie, Nasri a d’abord exprimé son enthousiasme pour une affiche qui ravivera l’attachement historique du public algérien envers l’Albiceleste. Mais au-delà de cette excitation sportive, l’ancien milieu offensif a lancé une critique frontale à l’encontre du sélectionneur Vladimir Petković. Selon lui, l’Algérie possède suffisamment de qualité pour se hisser au tour suivant, mais le technicien suisse ne serait pas l’homme qui maximise ce potentiel.
Un tirage séduisant… et un sélectionneur remis en question
« Affronter l’Argentine dès le premier match, avec tout ce que cela représente par rapport à Maradona et Messi, ce sera magnifique », a confié Nasri, rappelant ce lien presque affectif qui unit depuis longtemps le public algérien à la sélection sud-américaine. Pour lui, ce duel n’est pas seulement une rencontre sportive : c’est un événement symbolique, une opposition de cultures footballistiques et un moment que les supporters attendent avec une fierté particulière. Pourtant, quelques instants après avoir loué ce tirage, Nasri a changé de ton. « L’Algérie a de quoi sortir de ce groupe. Après, je ne suis pas fan du coach. Je pense qu’avec un autre entraîneur, l’Algérie serait capable de déranger d’autres sélections », a-t-il lâché sans détour. Une sortie qui relance le débat autour de Petković, déjà discuté dans une partie de l’opinion en raison de choix tactiques parfois jugés trop prudents.
La déclaration de Nasri intervient dans un contexte où l’Algérie tente de se reconstruire et de stabiliser son identité de jeu sous la direction de Petković. Si certains saluent la rigueur et l’expérience du sélectionneur, d’autres, comme l’ancien international français, estiment que le groupe actuel mérite davantage d’audace et de projection offensive. Ce débat ne fait que souligner les attentes immenses qui entourent la sélection, surtout à l’approche d’un Mondial où l’Algérie aura l’opportunité d’affronter deux nations européennes et l’une des équipes les plus mythiques du football mondial. Entre admiration pour le tirage et critiques envers le staff, les propos de Nasri montrent une chose : les Fennecs ne laissent personne indifférent. Et cette pression médiatique pourrait bien jouer un rôle dans la dynamique qui conduira l’Algérie vers son entrée tant attendue dans cette Coupe du Monde.


































