Pep Guardiola a tenu sa conférence de presse ce vendredi avant le match de Manchester City face à Sunderland, prévu samedi 6 décembre, et ses déclarations ont couvert un large éventail de sujets, allant de l’utilisation des joueurs à ses réflexions sur le football international.
Le coach espagnol, qui est accusé par les Algériens de marginaliser Ait Nouri, a d’abord été interrogé sur le manque d’opportunités pour Rayan Ait-Nouri cette saison. Guardiola a rappelé que le latéral algérien avait déjà joué au Mondial des clubs et s’était montré performant lors du premier match contre Wolverhampton, puis du second face à Tottenham, avant de se blesser. « Après, Nico [O’Reilly] est arrivé et il a très bien joué. C’est la seule raison. Pas d’autre », a-t-il expliqué avec humour, soulignant que cela n’enlevait rien aux qualités d’Ait-Nouri. « Nous sommes vraiment satisfaits de Rayan, il va aider l’équipe. Il connaît la Premier League, peut jouer à l’extérieur comme à l’intérieur, à différents postes. Mais Nico joue très bien actuellement, et c’est la seule raison pour laquelle il n’a pas été titulaire », a précisé Guardiola, amusé par la question.
Concernant la nécessité de reposer Nico O’Reilly, Guardiola a souligné sa jeunesse et sa capacité à récupérer rapidement. « Il est jeune, ce n’est pas Bernardo ou d’autres joueurs qui sont déjà des ‘grands-pères’. Il récupère bien et nous verrons… »
Sur l’absence de Rodri pour le match contre Sunderland, Guardiola a été concis mais rassurant : « Il va mieux. Si ma réponse vous convient, il va mieux. Je ne sais pas combien de temps il sera absent, mais il est à un stade où dans quelques années, il sera prêt… »
Guardiola est également revenu sur la rencontre palpitante de Manchester City face à Fulham (5-4) : « Si j’avais regardé ça depuis mon canapé, je n’aurais pas changé de chaîne. Je suis sûr que les diffuseurs étaient contents. S’ils ont un peu de considération pour Marco [Silva] et moi, qu’ils m’offrent une bouteille de vin ! Je ne plaisante pas… » Il a ajouté, sur le volume de courses de son équipe : « Ce n’est pas bien de courir autant ! Quand vous jouez mieux, vous courez moins. Mais ils ont un bon esprit, et c’est positif. L’an dernier, on pouvait courir, mais le niveau n’était pas bon, tout le temps… »
Interrogé sur ses favoris pour la Coupe du monde 2026, Guardiola a exprimé son souhait de voir l’Angleterre aller loin : « J’aimerais que l’Angleterre soit là. Je ne veux pas faire semblant, mais après toutes ces années ici, je souhaite que Thomas [Tuchel] et son équipe franchissent le dernier pas. »
Il a aussi tenu à saluer Enzo Maresca, actuel entraîneur de Chelsea, pour le travail accompli : « L’incroyable travail qu’il fait à Chelsea n’est pas assez reconnu. Qualification pour la Ligue des champions, travail en Conférence League, développement des jeunes joueurs… C’est exceptionnel. Et aller à Elland Road et voir ce qui se passe… c’est vraiment difficile. »
Pep Guardiola a enfin évoqué le match contre Sunderland, soulignant le mérite de son adversaire : « Ils méritent d’être là où ils sont après 14 matchs dans cette Premier League. Contre ces adversaires, à cette place, ils l’ont mérité. » Quant au match contre Fulham, il l’a balayé rapidement : « C’est oublié ! Une bonne leçon à tirer, espérons-le, mais c’est oublié… »
Avec ces déclarations, Guardiola a montré sa vision claire : maintenir l’équilibre entre rotation et performance, valoriser les jeunes talents comme Ait-Nouri et O’Reilly, tout en respectant les adversaires et en continuant de construire une équipe compétitive et ambitieuse sur tous les fronts.



































