À deux jours d’un choc très attendu contre l’Algérie, le sélectionneur de l’Irak, Graham Arnold, se retrouve confronté à un sérieux problème dans son effectif. Malgré les deux victoires obtenues contre Bahreïn (2-1) puis le Soudan (2-0), les Lions de Mésopotamie abordent la troisième journée de la phase de groupes de la Coupe arabe 2025 avec une inquiétude persistante : le poste de latéral droit.
Face au Soudan, Shêrko Karim – titularisé sur ce flanc – s’est blessé et a quitté la pelouse en boitant, aidé par deux coéquipiers et muni de béquilles. Un signe alarmant pour le staff médical, qui poursuit les examens pour déterminer la nature exacte de la blessure. Les premières indications laissent penser à un problème potentiellement sérieux, nécessitant du repos alors que le prochain match arrive dans moins de 48 heures.
Comme si cela ne suffisait pas, Mustafa Saadoun, l’autre spécialiste du poste, est automatiquement suspendu après avoir reçu deux cartons jaunes en deux rencontres. Résultat : Arnold se retrouve sans latéral droit de métier au moment d’affronter une équipe d’Algérie redoutable sur les ailes.
Selon des sources proches de la sélection, plusieurs options sont actuellement étudiées. La première consiste à revoir la structure défensive et à évoluer avec trois défenseurs centraux, afin de réduire l’impact du manque de profondeur sur le côté droit. Dans cette configuration, Hassan Abdulkareem pourrait occuper un rôle hybride sur le couloir. L’autre possibilité serait d’aligner Manaf Younis en tant que latéral droit strictement défensif, sans responsabilités offensives, compte tenu de son profil physique.
Cette réorganisation intervient alors même qu’Arnold a observé plusieurs signes de fatigue chez ses joueurs durant le match contre le Soudan. L’entraînement prévu aujourd’hui sera donc axé sur la récupération, tandis que la séance décisive de demain permettra au sélectionneur de fixer les derniers ajustements tactiques.
Qualifié pour les quarts de finale grâce à ses six points obtenus en deux matchs, l’Irak n’a besoin que d’un nul pour terminer en tête du groupe. De son côté, l’Algérie – deuxième avec quatre unités – pourrait viser la première place en cas de victoire.
Le choc de mardi au stade Khalifa s’annonce donc décisif… mais l’Irak devra probablement l’aborder amoindri, en pleine recomposition défensive et sous la pression d’un adversaire déterminé à jouer la gagne.



































