Algérie Foot – Rayan Cherki hésite encore, mais penche clairement entre l’Algérie et la France, un choix stratégique aux répercussions majeures.
À 21 ans, Rayan Cherki semble avoir définitivement tourné le dos à l’Algérie pour privilégier une carrière internationale sous les couleurs de la France. Malgré des origines algériennes assumées et une pression médiatique croissante dans les deux pays, le meneur de jeu de l’Olympique Lyonnais n’a toujours pas donné de réponse formelle à la FAF. Mais dans les coulisses, les signaux sont limpides : le joueur mise tout sur les Bleus.
Depuis plusieurs mois, Vladimir Petkovic et la Fédération algérienne multiplient les approches. Objectif : convaincre le prodige lyonnais de rejoindre les Verts. Or, malgré ces efforts insistants, aucune avancée concrète n’a été enregistrée. Des sources proches du dossier confirment que ni le joueur, ni son entourage ne semblent ouverts à cette option. Pour Cherki, il ne s’agit pas d’une question sentimentale, mais d’un choix stratégique mûrement réfléchi.
En optant pour la France, Cherki vise l’élite. Le maillot tricolore, en plus d’offrir une exposition médiatique supérieure, est perçu par le joueur comme un levier de progression sportive et marketing. L’objectif est clair : intégrer un jour un club du top 5 européen et briller dans les grandes compétitions internationales. Dans cette perspective, jouer pour les Bleus représente une opportunité que l’Algérie ne peut égaler pour le moment.
Pourtant, sur le terrain, Cherki peine encore à faire l’unanimité. À l’OL, il alterne coups d’éclat et longues absences dans le jeu. Cette irrégularité freine sa progression et limite son accès au groupe A de Didier Deschamps. Pour espérer revêtir le maillot des Bleus, il devra franchir un palier décisif, tant sur le plan physique que mental.
Malgré cela, Cherki conserve une ambition intacte : devenir le dépositaire du jeu français. Il se projette dans le rôle du numéro 10, une fonction prestigieuse historiquement occupée par des légendes telles que Zidane. Une vision qui, si elle peut paraître présomptueuse, reflète l’assurance d’un joueur persuadé de son talent.
En attendant une convocation officielle avec l’équipe de France A, l’Algérie semble définitivement reléguée au second plan. Un choix assumé, qui continue toutefois d’alimenter les débats des deux côtés de la Méditerranée.
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