Algérie Foot – Privée de Youcef Belaïli pour six mois, l’Espérance de Tunis explore trois pistes pour combler le vide laissé par son ailier algérien.
Coup dur pour l’Espérance sportive de Tunis. Le club de la capitale a perdu son joyau algérien Youcef Belaïli pour le reste de la saison, victime d’une grave blessure au ligament croisé antérieur. L’international algérien, opéré dans les prochains jours, devrait être absent pour une période d’au moins six mois. Une nouvelle qui tombe au pire moment pour le club sang et or, engagé sur plusieurs fronts et plus que jamais en quête de solutions offensives rapides.
L’Espérance active trois pistes sérieuses
Face à cette absence longue durée, la direction espérantiste a d’ores et déjà lancé la chasse à un remplaçant. Trois profils sont actuellement à l’étude pour occuper le couloir gauche. Le premier mène tout droit à Youssef Msakni, l’ancien capitaine des Aigles de Carthage, aujourd’hui libre de tout contrat après la fin de son aventure avec Al-Arabi SC au Qatar. Son expérience, son sens du jeu et son profil de meneur en font une option séduisante pour le club tunisien, qui a déjà tenté de le recruter à plusieurs reprises par le passé sans jamais finaliser l’accord.
Autre piste envisagée : Hamza Rafia, joueur de Lecce en Serie A italienne. En manque de temps de jeu cette saison, l’ancien international tunisien (37 sélections, 7 contributions décisives) serait ouvert à un départ cet hiver pour relancer sa carrière. Son profil technique et polyvalent pourrait séduire le staff de l’Espérance, à condition qu’un accord financier soit trouvé.
Enfin, la troisième option reste celle d’un renfort étranger. Les règlements de la Fédération tunisienne de football permettent en effet aux clubs de remplacer un joueur étranger blessé de longue durée par un autre, via une licence exceptionnelle. Les dirigeants tunisiens explorent déjà plusieurs pistes, notamment en Afrique de l’Ouest et en Amérique du Sud, avec l’idée de recruter un ailier explosif pour une pige de six mois.
L’absence de Youcef Belaïli, pilier du dispositif offensif, laisse un vide immense. Et à Tunis, on le sait : trouver un remplaçant capable d’enflammer le stade de Radès ne sera pas chose aisée.
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