La qualification de l’équipe nationale algérienne pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, obtenue après la victoire face au Burkina Faso (1-0), n’a pas été totalement synonyme de soulagement. Derrière la satisfaction sportive et la première place assurée dans le groupe, deux blessures sont venues assombrir la soirée des Verts : celles de Jaouen Hadjam et de Samir Chergui.
La rencontre disputée au stade Moulay Hassan de Rabat a été intense, physique et engagée. Dès la 13e minute de jeu, Jaouen Hadjam a été contraint de quitter la pelouse après un contact malheureux au niveau de la cheville. Le latéral gauche, très sollicité dans son couloir, n’a pas pu poursuivre la rencontre, obligeant Vladimir Petkovic à procéder à un changement précoce.
Dans la soirée de dimanche, Hadjam a passé des examens approfondis par imagerie médicale, lesquels ont confirmé une entorse de la cheville. Une blessure qui impose au joueur une mise au repos forcée, dont la durée exacte sera fixée par le staff médical de la sélection algérienne en fonction de l’évolution de son état. Si la blessure n’est pas jugée grave, la prudence reste de mise, et le joueur devrait être ménagé lors du dernier match de la phase de groupes face à la Guinée équatoriale afin de maximiser ses chances de retour pour les huitièmes de finale.
La situation est en revanche bien plus préoccupante concernant Samir Chergui. Le défenseur du Paris FC a dû quitter le terrain à la 60e minute, visiblement touché à l’arrière de la cuisse. Les images de son remplacement, le montrant se tenant les ischio-jambiers, ont immédiatement suscité l’inquiétude. Des examens médicaux ont confirmé une blessure musculaire, et les premières évaluations laissent craindre une rechute, d’autant plus que le joueur revenait récemment d’un pépin similaire contracté en club.
Ce type de blessure nécessite généralement plusieurs semaines de récupération, ce qui pourrait malheureusement signifier la fin de la CAN 2025 pour Samir Chergui. Une éventualité qui représenterait une véritable perte pour le secteur défensif algérien, tant le joueur s’était imposé comme une option fiable et appréciée par le public.
Malgré ces coups durs, le staff technique se veut mesuré. La qualification déjà acquise permet à Vladimir Petkovic de gérer son effectif avec davantage de sérénité, de donner du temps de récupération aux joueurs touchés et d’adapter sa rotation en vue des matchs à élimination directe.
L’essentiel reste acquis pour les Verts : deux victoires en deux matchs, une défense solide, un groupe soudé et une ambition intacte. Reste désormais à espérer que Jaouen Hadjam puisse revenir rapidement, et que le verdict final concernant Samir Chergui ne soit pas aussi lourd que redouté, afin d’aborder la suite de la compétition avec toutes les forces disponibles.


































