Algérie Foot– Djamel Belmadi, l’entraîneur emblématique qui a conduit l’Algérie à la victoire lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, pourrait bien être en route pour un nouveau défi. Selon diverses sources, l’ancien sélectionneur des Fennecs serait pressenti pour prendre la tête de l’équipe nationale saoudienne, remplaçant ainsi l’Italien Roberto Mancini, dont l’avenir est désormais incertain.
Depuis sa prise de fonction à la tête de l’équipe d’Arabie Saoudite, Mancini peine à produire des résultats satisfaisants. Les dernières performances de l’équipe lors des qualifications pour la Coupe du Monde 2026 sont loin d’être à la hauteur des attentes. Avec deux matchs nuls contre des équipes comme Bahreïn et l’Indonésie, suivis d’une défaite contre le Japon, la pression sur l’entraîneur italien a considérablement augmenté. Ces résultats jugés médiocres ont jeté le doute sur sa capacité à guider l’équipe vers une qualification réussie.
Avec seulement cinq points en trois matchs, l’Arabie Saoudite se retrouve actuellement troisième de son groupe de qualification. Si cette position n’est pas catastrophique, elle met néanmoins en péril les chances de qualification directe pour la Coupe du Monde 2026. Dans un contexte où le pays s’investit massivement dans le football, notamment par le recrutement de stars internationales dans son championnat, les dirigeants saoudiens ne semblent pas prêts à tolérer des résultats en demi-teinte.
Face à cette situation critique, le nom de Djamel Belmadi apparaît comme une option sérieuse pour prendre les rênes de l’équipe saoudienne. Le technicien algérien bénéficie d’une solide réputation, notamment grâce à son parcours brillant avec l’Algérie, qu’il a menée à la victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2019. Sa gestion du groupe algérien, son approche tactique rigoureuse, et sa capacité à motiver ses joueurs ont fait de lui un entraîneur respecté à travers le continent.
Avant son aventure algérienne, Belmadi avait déjà fait ses preuves dans le Golfe, en tant qu’entraîneur du club Al-Duhail au Qatar, avec lequel il avait remporté plusieurs titres. Cette expérience dans la région lui confère un avantage non négligeable, en plus de sa connaissance des cultures footballistiques du Moyen-Orient.
Les médias saoudiens spéculent également sur d’autres noms, comme Saleh Al-Mohammadi, mais Belmadi reste le favori en raison de son parcours et de ses réussites antérieures. Ses compétences et son palmarès plaident en sa faveur, notamment dans une situation où l’Arabie Saoudite veut faire un bond qualitatif sur la scène internationale.
Si l’accord entre Belmadi et l’Arabie Saoudite se concrétise, l’entraîneur algérien devra relever un défi colossal. L’Arabie Saoudite, qui investit massivement dans le football à travers des recrutements de joueurs de renom dans son championnat, aspire désormais à des performances de haut niveau sur la scène internationale. Une simple qualification pour la Coupe du Monde 2026 ne suffira pas. Les attentes seront élevées, et l’équipe nationale devra afficher des résultats solides pour répondre aux ambitions des dirigeants saoudiens.
Le salaire proposé à Belmadi, s’il accepte cette mission, devrait être à la hauteur des exigences. En effet, les offres faramineuses émanant des clubs et sélections du Golfe sont courantes, et un tel contrat pourrait difficilement être refusé. Cependant, au-delà de l’aspect financier, c’est bien l’aspect sportif qui pourrait séduire Belmadi. Le challenge de transformer l’Arabie Saoudite en une équipe compétitive sur la scène mondiale est une opportunité rare et stimulante.
Lire également :
“C’est la première fois que… ” : Petkovic choque son adjoint Neghiz