Premier entraîneur espagnol à driver une équipe de
football algériennne, Josep Maria Nogués a réussi son pari en
menant le Paradou AC vers la Ligue 1.
A deux journées de la fin de saison du championnat l’Académie
compte 11 points d’avance sur le second, l’USM Blida. Dans cet
entretien à El Watan Week-end, le technicien ibérique raconte son
expérience algérienne, mais évoque aussi la venue de Lucas Alcaraz
chez les Verts.
Le Paradou AC a assuré
son accession en Ligue 1 depuis quelques journées déjà. Comment
jugez-vous le parcours de votre équipe dans le championnat de la
Ligue 2 ?
Cette consécration est le résultat de l’effort de tout le monde, pas seulement du staff venu d’Espagne. Car même si nous étions motivés et avions peut-être une autre manière de travailler, il faut avouer que nous avons trouvé sur place des joueurs de qualité. L’accession est la conjugaison des efforts des joueurs, des staffs technique et médical, de tout l’encadrement et de la direction du club.
Nous avons réalisé une belle saison avec une accession à six journées de la fin. Ce n’était pas chose facile. La différence, le Paradou l’a faite lors de la phase aller avec les matches difficiles gagnés à l’extérieur. Ceci a généré une grande confiance chez le groupe et nous a permis de travailler toujours dans la sérénité.
Votre réussite avec le
Paradou AC semble avoir conforté le nouveau président de la FAF,
Kheireddine Zetchi, qui était derrière votre venue en Algérie, dans
son choix de confier les rênes de la sélection nationale à votre
compatriote Lucas Alcaraz. Un commentaire
?
Les entraîneurs espagnols sont bien cotés pour les résultats du Barça ainsi que ceux de la sélection espagnole et aussi pour la méthodologie du travail. Le fait que les choses se sont biens passées pour le Paradou AC avec notre venue en tant qu’Espagnols, a peut-être incité l’actuel président de la FAF a faire confiance à un staff espagnol pour diriger la sélection nationale. Je suis fier de cette nomination. J’espère que Lucas Alcaraz va réussir son pari.
