Algérie Foot– L’année 2025 s’annonce cruciale pour l’équipe nationale algérienne et son entraîneur, Vladimir Petković. Après avoir manqué les deux dernières éditions de la Coupe du Monde, notamment celle du Qatar en 2022, les Fennecs espèrent cette fois décrocher leur ticket pour le Mondial 2026. Actuellement en tête du groupe G avec 9 points, à égalité avec le Mozambique mais devant grâce à une meilleure différence de buts, l’Algérie se prépare à deux confrontations décisives en mars prochain.
Les Verts affronteront tout d’abord le Botswana à Gaborone avant de recevoir le Mozambique au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou. Ces deux matchs seront déterminants pour assurer une qualification directe, un objectif primordial pour Petković et ses hommes. Cependant, tout n’est pas rose dans le camp algérien, et l’entraîneur suisse se retrouve face à une problématique de taille : la situation inquiétante des latéraux droits.
Des absences qui inquiètent Petković
Deux joueurs clés pour le poste de latéral droit, Youcef Atal et Mohamed Farsi, posent actuellement problème. Atal, évoluant à Al-Sadd au Qatar, souffre d’un manque de temps de jeu. Depuis son transfert en septembre dernier, il n’a disputé que cinq matchs, tous en Ligue des champions asiatique, en raison de son absence des listes pour le championnat qatari. À moins d’un revirement, il est peu probable qu’il retrouve un rythme de compétition suffisant d’ici au mois de mars.
De son côté, Mohamed Farsi, joueur du Columbus Crew en MLS, n’a pas disputé le moindre match depuis novembre, le championnat américain étant en pause hivernale. Même avec la reprise prévue fin février, Farsi n’aura que quatre matchs pour retrouver son niveau avant le prochain rassemblement des Fennecs.
Cette situation pousse Petković à envisager des alternatives, même si le manque de profondeur à ce poste pourrait devenir un véritable casse-tête. L’entraîneur avait pourtant insisté lors du dernier stage sur l’importance pour les joueurs de maintenir un rythme compétitif régulier afin de rester dans ses plans.
Une pression maximale pour 2025
Avec des attentes énormes de la part des supporters et une pression constante sur la Fédération algérienne de football, Vladimir Petković sait qu’il ne peut se permettre aucune erreur. Contrairement aux qualifications pour la CAN, celles du Mondial ne pardonnent pas. Le Suisse devra trouver des solutions, que ce soit en relançant Atal et Farsi ou en explorant d’autres options pour sécuriser une défense solide.
Si les Fennecs parviennent à maintenir leur première place et décrocher leur billet pour 2026, cela marquerait un tournant décisif pour le football algérien, qui rêve de retrouver la plus grande scène mondiale après huit ans d’absence.
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