À deux jours du match amical de l’Algérie contre l’Arabie saoudite, Vladimir Petkovic avance dans sa préparation avec davantage de certitudes, mais encore quelques doutes liés aux états de forme et aux choix tactiques. La rencontre contre le Zimbabwe a permis d’observer pour la première fois le 3-5-2 que beaucoup attendaient depuis l’arrivée du technicien suisse. Ce système, testé dans un contexte favorable, a montré plusieurs points positifs, notamment la capacité des latéraux à se muer en pistons et l’intégration de Hadjam dans l’axe gauche, un signal clair que le staff avait préparé ce schéma même avec un effectif au complet.
Face à l’Arabie saoudite, l’équation sera différente pour l’Algérie. Les Saoudiens ont montré, lors de leur victoire face à la Côte d’Ivoire, une équipe combative mais encore irrégulière, solide par moments mais friable dans son bloc défensif. Cette lecture pourrait encourager Petkovic à opter pour un dispositif plus classique, avec une défense à quatre et le retour des cadres afin de stabiliser l’équipe. Le statut de certains joueurs pèsera dans la balance, notamment celui de Bennacer, qui reste incertain après une légère douleur, tandis que Boudaoui pourrait être préservé puisqu’il ne s’est toujours pas entraîné.
Le sélectionneur veut profiter de ce match pour se rapprocher de ce qui pourrait devenir son ossature pour la CAN. Certains retours semblent acquis : Guendouz retrouverait sa place dans les buts, Mandi dirigerait la défense, Aït-Nouri reprendrait le couloir gauche, Mahrez devrait réapparaître sur l’aile droite, et Aouar devrait être titularisé dans l’entrejeu. Au milieu, la priorité de Petkovic reste de voir à l’œuvre l’association qu’il considère comme la plus complémentaire, même si les conditions physiques ne permettent pas encore de l’aligner dans son intégralité.
Dans ce contexte, et en prenant en compte les disponibilités actuelles, le onze probable qui se dessine pour affronter l’Arabie saoudite devrait ressembler à ceci :
Guendouz, Belaïd, Mandi, Chergui, Aït-Nouri, Aouar, Bennacer, Maza, Mahrez, Amoura, Bakrar.
Belghali pourrait débuter si Mahrez est ménagé, tandis que Chaïbi reste une option sérieuse pour dynamiser les transitions. Petkovic garde encore quelques cartes en main, mais l’idée générale est de tester une structure plus proche de celle qui sera utilisée lors des matchs à enjeux.
Ce duel contre l’Arabie saoudite servira donc de révélateur. Plus exigeant que le Zimbabwe, il permettra de juger la capacité des Verts à répondre présent face à une équipe plus organisée, tout en confirmant ou non les premières orientations tactiques dessinées par Petkovic à l’approche de la CAN.


































