Algérie Foot– La JS Kabylie peut souffler un grand coup. Après plusieurs mois de blocage, l’interdiction de recrutement qui pesait sur le club devrait être levée dans les prochains jours. Grâce à l’intervention de Mobilis, propriétaire de la JSK, les dettes envers plusieurs anciens joueurs et membres du staff technique ont été entièrement réglées.
Mobilis solde les comptes de la JSK
Selon une source bien informée, Mobilis a pris en charge le règlement des dettes de plusieurs anciens joueurs et entraîneurs qui avaient saisi la CNRL (Chambre Nationale de Résolution des Litiges) et la FIFA. Parmi eux, on retrouve notamment :
- Pedro Miguel Mimoso, ancien entraîneur adjoint,
- Semir Smajlagic, attaquant bosniaque,
- Boumechra, ancien joueur de l’effectif,
- D’autres ex-joueurs ayant saisi les instances compétentes.
L’affaire Smajlagic a été particulièrement coûteuse pour la JSK, qui a dû s’acquitter de plus de 7 milliards de centimes pour éviter de nouvelles sanctions. Après avoir reçu la notification du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne, les dirigeants kabyles ont immédiatement sollicité Mobilis, qui a décidé de payer la totalité du montant exigé.
Ce dénouement permet désormais aux responsables du club de qualifier les nouvelles recrues de ce mercato hivernal ainsi que l’entraîneur allemand Josef Zinnbauer et son staff technique.
Une gestion passée chaotique
Les supporters kabyles ne comprennent pas comment la situation a pu en arriver là. L’ancienne direction de la JSK a toujours minimisé ces litiges, laissant croire qu’il n’y avait pas de problème avec Smajlagic, Mimoso et d’autres joueurs en contentieux avec le club. Pourtant, il aurait suffi d’une négociation à l’amiable pour éviter ces lourdes sanctions financières.
Le cas de Pedro Miguel Mimoso illustre bien cette mauvaise gestion. L’ancien adjoint de l’entraîneur José Riga a obtenu gain de cause devant les instances sportives et le club a été contraint de lui verser plusieurs centaines de millions de centimes. Quant à Boumechra, ses créances au niveau de la CNRL s’élevaient à près de 700 millions de centimes, une somme qui aurait pu être évitée avec une meilleure anticipation.
Almeida, un autre dossier qui pèse lourd
Alors que la JSK pensait avoir tourné la page, une autre affaire menace encore ses finances. L’ancien entraîneur José Almeida, limogé par l’ancienne direction, a saisi les instances compétentes et a obtenu gain de cause. Le verdict final est attendu pour février, mais selon des sources proches du dossier, la direction devra lui verser plus de 5 milliards de centimes.
Ces sommes astronomiques auraient pu être utilisées pour renforcer l’effectif, mais au lieu de cela, les nouveaux dirigeants ont dû consacrer une grande partie du budget au règlement des dettes héritées. Mobilis a déjà réglé plusieurs litiges auprès de la CNRL et de la FIFA, mais il reste encore des dettes à solder, ce qui pousse certains observateurs à réclamer une enquête approfondie sur la gestion passée du club.
Une nouvelle ère pour la JSK ?
Avec cette levée de l’interdiction de recrutement, la JS Kabylie peut enfin se concentrer sur le terrain. Josef Zinnbauer aura désormais toutes les cartes en main pour renforcer son effectif et tenter d’atteindre l’objectif fixé : qualifier le club pour une compétition continentale la saison prochaine.
Les supporters espèrent désormais que cette période chaotique appartient définitivement au passé et que la JSK pourra renouer avec son prestige d’antan.
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