Algérie Foot– Le football algérien, et le ministre Walid Sadi, viennent de subir une nouvelle déception sur la scène africaine. La récente décision de l’Association des clubs africains, une organisation créée pour défendre les intérêts des clubs du continent, d’établir son siège à Rabat, au Maroc, a provoqué des réactions vives en Algérie. Ce choix intervient dans un contexte de tensions géopolitiques déjà sensibles entre les deux nations.
Pour de nombreux Algériens, cette décision est perçue comme une véritable “trahison”, d’autant plus que le président tanzanien de l’Association, Hersi Said, avait évoqué le mois dernier avec Walid Sadi la possibilité d’implanter le siège en Algérie. Ce revirement est un coup dur pour la diplomatie sportive algérienne, qui s’efforce activement de renforcer son influence sur le continent.
Pour l’Algérie, ce revers s’ajoute à une série de déconvenues similaires dans le domaine du football africain. Cela soulève des interrogations sur la capacité des responsables algériens à défendre efficacement les intérêts nationaux face à une concurrence régionale de plus en plus acharnée.
Malgré cet échec, il reste à voir si l’Algérie pourra rebondir et adopter une stratégie plus efficace pour renforcer sa position sur l’échiquier sportif africain. Cela nécessitera un effort coordonné pour consolider ses alliances et intensifier sa diplomatie sportive.
Les attentes sont élevées, tant du côté des supporters que des observateurs, qui espèrent voir une réaction rapide et déterminée de la part des dirigeants algériens. Une chose est sûre : le football reste un terrain où rivalités sportives et diplomatiques se croisent, et où chaque décision reflète bien plus que de simples enjeux sportifs.
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