Pour rappel, l’USMA avait refusé de disputer cette demi-finale
en raison du port, par le club marocain, de maillots arborant des
symboles jugés politiquement provocateurs et non respectueux de la
souveraineté de l’Algérie. Le club algérien, avec le soutien de la
Fédération Algérienne de Football, a donc porté l’affaire devant le
TAS, contestant la décision de la CAF qui avait permis à la
Renaissance de Berkane de jouer avec ces maillots.
Lors de l’audience tenue par vidéoconférence, les avocats de
l’USMA, le Français Arnaud Constantin et le Suisse William Steier
Heimer, accompagnés par le représentant du club, M. Hassani, ont
plaidé pour le respect de la souveraineté algérienne. En face, la
séance, dirigée par une juge espagnole avec deux assistants
français et suisse, a également réuni des représentants des
fédérations algérienne, marocaine et africaine de football.
Durant les trois heures de cette session, chaque partie a exposé
ses arguments, mais à l’issue de celle-ci, le TAS a annoncé que le
verdict serait rendu à une date ultérieure, prolongeant ainsi
l’attente pour l’USMA.