Algérie Foot – Alors que l’absence d’Adil Boulbina dans la dernière liste de Vladimir Petković a suscité de nombreuses réactions, une intervention discrète mais puissante du père du joueur a ravivé le débat sur l’attachement patriotique de son fils. Dans un commentaire publié sur les réseaux sociaux, il a révélé un épisode marquant qui remonte à plusieurs années.
« Je le dis et je le jure par
Dieu », commence le père de Boulbina, « il y a environ deux ou
trois ans, un agent est venu chez nous directement depuis
l’Angleterre. Il nous a proposé des sommes faramineuses pour
qu’Adil soit naturalisé par un pays du Golfe. » Face à cette
proposition plus que tentante, la réponse du jeune Adil, alors âgé
de 17 ou 18 ans, a été claire, tranchante, et profondément
patriotique :
« Jamais je ne pourrai me tenir au garde-à-vous
devant un autre hymne que Kassaman », a-t-il
déclaré.
Ce témoignage du père de Boulbina résonne fortement dans le contexte actuel, où certains remettent en question la politique de sélection de la FAF. À travers ces mots, c’est l’attachement viscéral du joueur au maillot algérien qui est mis en lumière. Un choix de cœur, fait très tôt, malgré les tentations financières qui auraient pu faire basculer sa carrière ailleurs.
Aujourd’hui âgé de 21 ans et auteur d’une belle saison avec le Paradou AC, Boulbina reste à la disposition de l’équipe nationale A’. Son absence chez les A est peut-être liée à des choix tactiques ou à la volonté de le préserver pour les échéances locales, comme le CHAN ou la Coupe Arabe. Mais une chose est certaine : le joueur a déjà prouvé, hors du terrain, qu’il est profondément Algérien, et qu’il porte le drapeau national avec honneur.
Lire également :
Après avoir snobé l’Algérie, Rayan Cherki promet de revenir !
