Algérie Foot– Un coup dur se profile pour la sélection algérienne à deux mois de la Coupe d’Afrique des Nations 2025. L’attaquant de l’Olympique de Marseille, Amine Gouiri, devrait subir une opération de l’épaule, compromettant ainsi sa participation au tournoi prévu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Une absence qui pousse le sélectionneur national, Vladimir Petkovic, à réfléchir à des solutions de remplacement. Et parmi les options envisagées, un nom revient avec insistance : Farès Chaïbi.
Le joueur de l’Eintracht Francfort, âgé de 23 ans, retrouve petit à petit sa régularité en club, même s’il cherche encore à s’imposer durablement chez les Fennecs. Petkovic, qui lui accorde désormais plus de confiance, l’a titularisé à quatre reprises lors des quatre derniers stages. Un signe d’évolution important pour un joueur qui, il y a un an, ne faisait même plus partie des plans du sélectionneur.
En octobre 2024, Petkovic avait pourtant émis des réserves :
« Farès Chaïbi est un joueur très intéressant, mais il cherche encore sa place sur le terrain. Il n’est pas un vrai attaquant, car il manque d’efficacité, et il n’est pas non plus un pur milieu, car il n’a pas encore les repères nécessaires. »
Mais depuis, les choses ont bien changé. Auteur d’un excellent début de saison avec Francfort, Chaïbi a délivré ce week-end une nouvelle passe décisive lors du match nul contre Fribourg (2-2). Il totalise déjà quatre passes décisives en Bundesliga (co-meilleur passeur avec Luis Díaz du Bayern Munich) et cinq toutes compétitions confondues, pour un but inscrit en huit apparitions.
Un rendement intéressant qui s’explique par un positionnement plus offensif, plus proche de la surface, où Chaïbi se montre plus décisif et influent. Ce rôle hybride, entre attaquant de soutien et meneur avancé, pourrait bien convenir à l’équipe nationale en cas d’absence de Gouiri.
Le joueur formé à Toulouse FC connaît déjà cette position. Durant les saisons 2021-2022 et 2022-2023, il avait plusieurs fois évolué en faux numéro 9, un rôle qu’il pourrait de nouveau endosser chez les Verts.
Désormais, deux options s’offrent à Petkovic : soit repositionner Chaïbi plus haut dans le système offensif, soit convoquer un attaquant supplémentaire pour compenser le forfait du Marseillais. Le choix du sélectionneur dépendra sans doute de sa volonté d’équilibrer un entrejeu déjà très fourni et compétitif.
Quoi qu’il en soit, la polyvalence et la progression de Farès Chaïbi en font aujourd’hui une alternative crédible à Amine Gouiri pour la CAN 2025.
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