Algérie Foot– Sami Gafsi, l’entraîneur de l’AS Solimane, club évoluant dans le championnat tunisien, s’est récemment exprimé sur une situation délicate concernant un joueur de son effectif. Lors d’une interview, il a révélé qu’Abdelhafid Belaili, père de Youcef Belaili, star de l’équipe nationale algérienne, avait exercé une pression sur lui pour que son autre fils, Fares, intègre systématiquement le onze de départ de l’équipe. Selon Gafsi, cette intervention a clairement « dépassé les limites ».
Cette déclaration met en lumière les difficultés auxquelles peuvent être confrontés les entraîneurs professionnels lorsqu’il s’agit de gérer les attentes et les pressions extérieures. Les clubs de football ne sont pas seulement des lieux d’entraînement et de compétition, mais aussi des environnements où des intérêts familiaux ou personnels peuvent parfois interférer avec la gestion sportive. Pour Gafsi, l’intégrité de ses choix tactiques et le respect des performances individuelles de chaque joueur sont essentiels pour maintenir un collectif solide et compétitif.
Fares Belaili, qui évolue actuellement au sein de l’AS Solimane, est un joueur talentueux mais encore en phase de développement. L’entraîneur a insisté sur le fait que les décisions de titularisation doivent reposer sur le mérite sportif et la performance lors des entraînements, et non sur des demandes externes. « Mon rôle est de gérer l’équipe de manière équitable, de garantir que chaque joueur ait sa chance en fonction de son engagement et de ses compétences, et non en fonction de pressions extérieures », a-t-il précisé.
Cette situation illustre également la pression que peuvent ressentir les jeunes joueurs dont la famille est impliquée dans le monde du football. Si un parent célèbre ou influent peut faciliter certaines opportunités, il est crucial que l’encadrement technique reste impartial pour éviter toute injustice ou frustration au sein de l’équipe. Pour Gafsi, préserver l’équilibre et la discipline de l’AS Solimane est une priorité absolue, et il a réaffirmé qu’aucune influence externe ne pourrait compromettre ses décisions.
Les réactions à cette déclaration ont été partagées parmi les supporters et les analystes du championnat tunisien. Certains saluent le courage de l’entraîneur de s’exprimer ouvertement, tandis que d’autres s’interrogent sur l’impact que ce type de tension peut avoir sur l’ambiance du vestiaire et sur la progression du jeune joueur.
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