Algérie Foot – Le sélectionneur algérien Djamel Belmadi a été l’invité de Jérôme Rothen dans son émission sur la radio “RMC” afin de discuter des récents événements ayant touchés le coach ainsi que l’équipe nationale. Belmadi en a profité pour faire une confession concernant la période de doute sur son avenir en équipe nationale.
“Je n’ai pas encore prolongé avec l’Algérie. Ce n’est pas un contrat fermé, c’est un contrat moral. On fera les choses pour que je ne sois pas sans contrat pour des raisons juridiques.” Des déclarations de la part du coach algérien qui soulèvent encore une fois le doute par rapport à son avenir en sélection nationale, qui confirme toutefois qu’il sera présent au sein de l’équipe durant la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. “Oui, je serai là au moins jusqu’à la Coupe d’Afrique des Nations 2023”
Belmadi avait-t-il réellement envie de partir ?
Djamel Belmadi a longtemps hésité avant de se redévoiler aux médias depuis la cruelle disqualification des Verts. Mais aujourd’hui il s’adresse aux supporters algériens impatients et se confie à propos de l’envie de départ qu’il avait à la suite du match controversé contre le Cameroun. “Bien sûr que j’ai pensé à partir. Si tu estimes que tu n’as pas atteint un objectif, peu importe les circonstances, tu te retires”, déclare le coach algérien. “Même si je suis sous contrat jusqu’en décembre 2022, il y avait une possibilité que je m’en aille après un tel échec. J’ai du prendre mon temps pour réfléchir.”
Les aveux du coach algérien :
Le sélectionneur algérien continue son discours en abordant les raisons le poussant à vouloir continuer son aventure à la tête des Fennecs malgré la triste élimination. “Mon contrat avec l’Algérie est davantage moral. À côté de ça, il y a tout un peuple amoureux de son EN et j’ai entendu la voix du peuple. Dans son ensemble, il avait envie de me voir continuer donc je ne pouvais pas y être inattentif.” Le président de la FAF Charaf Eddine Amara a également joué un rôle important dans la prolongation de Belmadi avec les Fennecs, ce dernier souligne : “Le président Amara est démissionnaire, il y a un processus pour partir. Je lui ai dit que j’étais prêt à me retirer, à lui comme à tous les dirigeants, mais ils n’ont pas voulu que j’arrête la sélection donc j’ai continué.”
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