Algérie Foot – Riyad Mahrez, aujourd’hui joueur d’Al Ahli en Arabie saoudite, a récemment livré un témoignage sincère et teinté de regrets sur ses dernières années à Manchester City. Bien qu’il ait presque tout gagné avec les Citizens – à l’exception notable du Mondial des clubs FIFA et de la Supercoupe de l’UEFA – l’ailier algérien estime qu’il aurait pu atteindre encore plus de sommets… si Pep Guardiola lui avait accordé davantage de confiance.
L’ancien joueur de Leicester City, septième du Ballon d’Or en 2016 après une saison historique, pensait que rejoindre l’armada mancunienne l’amènerait naturellement plus près du podium. Pourtant, malgré des performances souvent décisives, Mahrez a manqué certains rendez-vous majeurs, comme la demi-finale et la finale de Ligue des Champions en 2023, année du sacre européen de City. Peu après son départ, il avait déjà évoqué un “sentiment d’inachevé” lié à cette mise à l’écart.
Dans le podcast Carré, le capitaine des Fennecs est revenu sur cette frustration : “Je n’ai pas tout donné de ce que j’aurais pu donner à Manchester City. Ce n’était pas de ma faute. Il y avait encore une petite marge.” Et de préciser, sans accuser frontalement Guardiola, mais en laissant planer le doute : “Il m’a poussé, mais il ne pouvait pas penser qu’à moi. Il y a des moments où, si je n’avais pas été sur le banc, j’aurais été plus proche des Ballons d’Or.”
Pour Mahrez, les distinctions individuelles passent par des performances dans les grands rendez-vous. Un constat que partagent de nombreux supporters algériens, frustrés de le voir cantonné au banc lors des matches les plus prestigieux. Une carrière riche en trophées, certes, mais avec ce léger goût amer qui ne le quittera sans doute jamais.
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