Algérie Foot– L’ancien dirigeant du club de l’Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar, a récemment évoqué les violences qu’il a subies en raison de sa relation avec le club, révélant notamment avoir été agressé physiquement et que sa maison avait été incendiée. Lors d’une intervention sur Echourouk, Serrar a précisé qu’il désapprouvait tout recours à la violence dans le monde du football et a encouragé les supporters mécontents à exprimer leur opinion dans les stades de manière pacifique, notamment s’ils s’opposent au maintien deBira.
L’ancien joueur et président de l’Entente de Sétif a également partagé son avis sur le mercato du club pour cette saison, qu’il considère comme peu satisfaisant. Selon lui, les recrutements réalisés manquent de profondeur et de qualité pour renforcer l’équipe. « Je ne vois pas de stars dans cette équipe. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, » a-t-il déclaré, soulignant ainsi un manque d’ambition et de talent dans le choix des nouveaux joueurs.
Abdelhakim Serrar, qui est une figure emblématique du football algérien, a une longue histoire avec l’Entente de Sétif, ayant été joueur, entraîneur, puis dirigeant du club. Ses déclarations interviennent dans un contexte de tensions internes au sein du club, avec des conflits qui continuent de perturber la stabilité et la gestion de l’équipe. Sa prise de parole vise à alerter et sensibiliser les supporters aux risques de dérives violentes, tout en rappelant la nécessité de soutenir l’équipe de manière constructive.
Serrar appelle à un retour au calme et encourage un soutien positif au sein des stades, espérant que les fans privilégient le dialogue plutôt que la violence pour exprimer leur désaccord.
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