L’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, compte bien assister à la prochaine assemblée générale ordinaire de la FAF prévue pour le 23 de ce mois.
Membre à part entière de la composante de cette AG, Raouraoua ne
va pas se contenter de la figuration, mais prépare une intervention
« musclée » qui risque d’enfoncer davantage son
successeur,
Kheïreddine Zetchi.
En tout cas, Raouraoua a déjà transmis au secrétariat général de
l’instance footballistique nationale sa demande de participer aux
débats qui aura lieu en marge de la présentation par Zetchi des
bilans moral et financière de sa première année de gestion. Une
intervention qui tient tout le monde en haleine, surtout eu égard à
la guerre froide qui a marqué les rapports entre les deux hommes
tout au long de cette première année du mandat de la nouvelle
équipe dirigeante de la FAF.
Cela a poussé certains à prédire le retour de Raouraoua aux
affaires du football algérien, avant qu’ils ne soient vite
déchanter. En effet, Raouraoua n’a nullement l’intention de briguer
de nouveau les commandes du sport roi du pays qui va de mal en mal,
malgré les promesses de réhabilitation tenues par la nouvelle
équipe dirigeante de cette discipline, à sa tête Kheïreddine
Zetchi, lors de son investiture le 21 mars 2017.
L’information a été balancée par le président du Comité Olympique
Algérien (COA) Mustapha Berraf, qui s’exprimait lundi, au Forum
hebdomadaire de notre journal. Berraf s’est distingué pour
l’occasion par un aveu qui revêt une grande importance, à la veille
de la tenue de l’AG ordinaire de la Fédération algérienne de
football.
En effet, et alors que des indiscrétions ont fait part de
l’intention de l’ex-président de la FAF, Mohamed Raouraoua, de
participer aux travaux de l’AGO du 23 avril, les médias et
certaines coulisses à Dely- Ibrahim, n’ont pas manqué de
s’emballer, voyant par là, le prélude à un retour aux affaires.
Evoquant ce point, le président du COA, qui a de tout temps été un
proche et ami de Raouraoua, a soutenu que ce dernier lui a confié
avoir mis définitivement un trait sur la FAF, allant jusqu’ à lui
faire le serment que «même si mon père devait revenir de sa tombe,
je ne reviendrais pas», après avoir mis en avant «la fatigue et la
lassitude».
Et si Raouraoua s’illustre par cette position ferme, c’est parce
qu’il veut tout simplement se consacrer pleinement à ses missions
au niveau des instances footballistiques internationales, où
l’Algérie a perdu beaucoup de son poids et n’est désormais plus
représentée.