Algérie Foot – Après avoir été écarté par son coach jusqu’à la fin du mois sacré de Ramadan, un imam marocain enfonce d’avantage l’international algérien du FC Nantes, Jaouen Hadjam !
Suite à son refus de rompre son jeûne lors du ramadan les jours de match, Jaouen Hadjam a été écarté par son coach Antoine Kombouaré. Présent en conférence de presse à la veille de la réception de l’Olympique de Lyon pour le compte des demi finales de la Coupe de France, le driver du FC Nantes a été interrogé sur la situation de son international algérien. Ainsi, le technicien français a officialisé le forfait de son latéral gauche jusqu’à la fin du ramadan, à savoir jusqu’au week-end du 22 avril et la fête de l’Aïd. “Un match en soirée ? Ça ne change pas. Il sera forfait. Il n’y a pas de polémique, pas de sanction. Je suis entraîneur, il y a des règles de vie, un cadre. Ceux qui ne sont pas dedans ne sont pas sélectionnables. Dès que la ramadan sera fini il reviendra dans le groupe. Ce n’est pas moi qui me prive de lui, c’est lui, par conviction religieuse. Après, je respecte. (…) Avec Jaouen, on en parle tous les jours et on est d’accord”, a-t-il confié face aux journalistes.
Par ailleurs, si plusieurs figures du ballon rond ne sont pas d’accord avec la décision du premier responsable de la barre technique des Canaris, un imam marocain vient donner raison au coach nantais, et venir, par la meme occasion, enfoncé d’avantage le jeune défenseur de vingt ans. En effet, lors d’in entretien accordé à “L’Equipe” ce lundi, l’imam de Bordeaux, d’origine marocaine, tranche la question.
“On ne jeûne pas pour mortifier ou affaiblir le corps mais au contraire pour le purifier, c’est une pratique spirituelle. Elle ne doit pas porter atteinte à la santé et être adapté à la pénibilité du travail. C’est laissé à l’appréciation subjective, spirituel, morale du croyant. Il faut avoir l’intelligence du compromis, il n’y a pas de règles, on est dans l’humain et nous ne sommes pas des automates. Tout dépend du caractère et des capacités physiques de la personne”, a expliqué Tareq Oubrou dans les colonnes du célèbre quotidien français.
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