Algérie Foot – La disqualification contre le Cameroun reste une épreuve très douloureuse par laquelle est passée l’équipe d’Algérie et le sélectionneur Djamel Belmadi. Avant le début de la Coupe du Monde, le coach des Verts revient une ultime fois sur cette tragique défaite et sur les propos de certains de ses joueurs.
Suite à la disqualification de l’équipe d’Algérie, deux internationaux algériens, Islam Slimani, très impacté par la défaite et Yacine Brahimi, ont tenu des propos qui ont divisé la communauté. “Ne mettez pas les propos de Slimani et ceux de Brahimi sur le même plan. Chacun est libre de ses propos. Ce que Yacine a pu dire est différent. Islam a vécu le match, il était sur le terrain. Les propos de Yacine n’appartiennent qu’à lui. Brahimi discutera avec ses coéquipiers et verra avec eux s’ils sont d’accord sur ses propos”, a précisé le coach.
A l’époque, de nombreuses critiques étaient balancées à l’égard de Djamel Belmadi, tenu responsable de la défaite des Fennecs à cause d’un manque de technicité. “Je me remets en cause depuis 4 ans. Je n’ai jamais dit que j’étais le meilleur, même quand on gagnait, je suis un éternel insatisfait, ce ne sont jamais des feuilles parfaites. À la fin du 2ème match face au Cameroun, ce n’est plus une affaire tactique ni de football. J’en prends la responsabilité, mais un long ballon, ce n’est plus une affaire de football pour ceux qui connaissent le sport!”, répond l’entraîneur à ses détracteurs.
Une défaite contre le Cameroun difficile à oublier pour Belmadi :
Djamel Belmadi remet ensuite une nouvelle fois sur table la défaite contre le Cameroun. “Nous n’avons jamais battu le Cameroun, et le Cameroun n’avait jamais perdu à la maison depuis 1999. Nous venions de sortir du cauchemar de Japoma, tous les éléments étaient contre. Des ballons comme celui de l’élimination, on en met 1000, 999 ne passent pas. Un seul passe, c’était ce soir-là”, a justifié le technicien des Verts.
“Nous avons battu le Cameroun chez lui, avec un système de jeu. Regardez les barrages, tous serrés sauf pour celui du Maroc qui fait carton à domicile. C’est normal, les équipes se valent. Vous pensiez qu’au match retour, nous allions changer de système? Peut-être que si on avait fait ça, vous auriez demandé pourquoi j’ai changé de système! Toi coach, tu peux avoir tous les projets de jeu en tête, mais à la fin, ce sont les joueurs qui mettent ça en pratique. Ils sortent d’un drame pendant la CAN, vont chercher un résultat, se sentent forts”, a-t-il poursuivi.
Des choix expliqués par le coach :
En effet, nombreux sont ceux qui critiquaient les choix de Djamel Belmadi lors de cet affrontement fatal, les décrivant comme incompréhensibles, le coach se devait de se justifier une dernière fois. “On perd Feghouli, très important, Bensebaïni prend un jaune pour une touche soit disant trop lente, pas de jaune pour trois tacles par derrière… bon dos. On sait ce qu’on fait là dessus. Au retour, nous sommes plus conquérants, mais il faut que j’ai tous mes éléments! Je n’aurais pas pu mettre un Zorgane par exemple, ce n’est pas mon style de mettre les joueurs en difficulté dans un match. Le système tactique si décrié, pourquoi ne l’a-t-il pas aussi été quand on bat le Cameroun chez lui? Atal, pourquoi à gauche? Parce que c’est un latéral, il se retrouve sur son bon pied plus haut!”, a-t-il conclu.
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