Incapable de redresser la barre avec une
non-qualification pour le Mondial 2018 à son passif et une série de
trois défaites d’affilée, le sélectionneur de l’Algérie Lucas
Alcaraz devrait se voir signifier son départ ce
mercredi.
Cette fois, ça sent la fin pour Lucas Alcaraz. Déjà fragilisé par
la non-qualification pour le Mondial 2018, le sélectionneur de
l’Algérie a sans doute grillé son dernier joker en
s’inclinant 2-0 face au Cameroun samedi dernier dans
un match sans enjeu. Ce mercredi, le bureau fédéral de la
Fédération algérienne (FAF) doit se prononcer sur l’avenir du
technicien espagnol. “Son départ est presque sûr, même si le
président Kheireddine Zetchi aurait aimer le garder“, a annoncé
une source à l’AFP.
Zetchi : “le peuple ne veut plus d’Alcaraz“
L’ancien coach de Grenade a longtemps pu compter sur le soutien de
Zetchi. Mais cette fois, face à la contestation grandissante, le
dirigeant a dressé un constat d’échec.
“Notre choix d’Alcaraz
n’était pas le bon puisque les résultats ne sont pas là. Alcaraz
assume une grosse part de responsabilité dans les dernières
défaites… Si nous prenons la décision de limoger Alcaraz, je suis
confiant pour que nous puissions trouver un accord à l’amiable (…).
Nous savons que le peuple ne veut plus d’Alcaraz et on ne peut pas
aller contre sa volonté“, a ainsi lâché le
dirigeant dimanche sur le plateau d’Echourouk TV.
Nommé à la surprise générale en avril dernier, Alcaraz a commencé
par deux victoires poussives en juin contre la Guinée (2-1) en
amical et face au Togo (1-0) dans les éliminatoires de la CAN 2019.
Mais il reste depuis sur une non-qualification pour le CHAN 2018
avec les locaux et sur trois défaites consécutives avec la
sélection A : face à la Zambie en septembre (3-1, 0-1) et donc
samedi à Yaoundé. A sa décharge, l’Algérie était déjà très mal
engagée dans les qualifications pour la Russie avant son arrivée,
mais on était en droit d’attendre davantage de l’Espagnol, qui
n’est pas parvenu à mener les Fennecs à leur premier succès dans
ces qualifications, pas plus qu’à imposer sa patte. Pour la 5e fois
en moins de 4 ans, l’Algérie devrait donc repartir en quête d’un
nouveau sélectionneur…
Badou Zaki à la rescousse !?
Le bureau fédéral de Zetchi, qui songe se débarrasser d’Alcaraz dès ce mercredi, n’a plus le droit à l’erreur en ce qui concerne le choix du futur sélectionneur des Fennecs qui succédera à l’espagnol. Les dossiers des candidatures affluent mais un nom revient comme un boomerang.