Algérie Foot – L’entraîneur de l’équipe d’Algérie, Djamel
Belmadi, a répondu aux accusations portées contre lui par les
médias en disant qu’il est raciste.
Belmadi a déclaré que ses déclarations étaient hors contexte,
notant que les journalistes doivent avoir une éthique
professionnelle pour éviter l’ambiguïté et les malentendus.
“Les propos qui ont fait polémique, c’est 3 minutes sur
50 minutes. Des fois, il faut faire preuve de plus de déontologie
journalistique et éviter de sortir les mots de leur contexte, ça
peut créer de l’ambiguïté ou du
malentendu.”
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a également
souligné que lorsque les mots sortent du cœur, l’essentiel peut
être laissé, et à partir de là, les mots seront sortis de leur
contexte. “Quand tu t’exprimes avec le cœur,
directement, on va se fonder sur la forme, prendre des petits mots
et laisser le fond, sortir les mots de leur contexte… tout ça me
conforte dans l’idée de ne pas m’exprimer.”
L’entraîneur algérien a également confirmé qu’il n’aime pas
beaucoup s’exprimer. “J’ai parlé sur le site de la FAF,
pas n’importe où. Je m’exprime peu, ce n’est pas la partie que
j’aime le plus dans mon métier même si je sais qu’il faut y aller,
donner un minimum.”
Enfin, Belmadi s’est exprimé sur l’arbitre Gassama et ses
propos mal compris pour lesquels il a été accusé de racisme.
“Quand je disais que Gassama était confortablement
installé, c’était parce qu’il y avait un petit côté «je nargue,
regardez moi». Quand j’ai dit qu’il ne fallait pas le tuer, mais
c’est une expression! C’est comme si on dit «c’est bon j’ai tué
personne», c’est exactement dans cette lignée. Bien sûr que nous
sommes contre la violence. Ce qui m’a dérangé, parce que je suis
attentif à ce qui se dit, c’est que j’ai vu que le café
millefeuille avait fait le tour du monde! Ça me fait mal de me
rabaisser à ce point pour expliquer ça. Ça pouvait être un thé avec
une tartelette!”
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