Algérie Foot – Riyad Mahrez est passé d’indésirable à héros pour résoudre le plus gros problème de Pep Guardiola à Manchester City. Les tirs au but !
Après son effroyable tir au but raté à Anfield en 2018, aucun fan de Manchester City ne voulait plus jamais voir Riyad Mahrez debout devant un penalty. En réalité, le ballon a dépassé la barre transversale et s’est retrouvé en tribunes. Dans l’esprit des supporters Citizens rassemblés derrière le but, le penalty de Riyad Mahez n’en finit pas de partir. les skyblues devraient se contenter d’un match nul (0-0) pour ce match. Ainsi, leur attente d’une victoire à Anfield a été prolongée de quelques années supplémentaires et une course au titre laissée sur le fil du rasoir où elle resterait pendant toute la durée d’une saison incroyable. À ce moment-là, on peut dire sans aucun doute qu’aucun supporter de City ne voulait plus jamais voir Mahrez se dresser devant un ballon depuis les douze mètres.
Riyad Mahrez, l’homme de confiance de Guardiola
Trois ans plus tard, le capitaine des verts est devenu le choix numéro un de Pep Guardiola dans cet exercice. Un incroyable retournement de situation. En effet, personne ne lui enlève désormais le ballon des mains. Comme ce fut le cas mardi dernier face à Bruges en Ligue des Champions. Le candidat au Ballon d’Or a dirigé son coup de pied sans hésitation dans le coin inférieur gauche du gardien belge. Simon Mignolet a été pris à contre pied. Quelques semaines plus tôt, le capitaine des verts à également transformé son tir au but face à Leipzig lors de la première journée de la champions league. Et il est d’autant plus impressionnant qu’il a utilisé une technique différente de celle employée à Bruges. À cette occasion, Mahrez a frappé dans la lucarne droite, au-delà de Peter Gulasci.
Il est à noter que, la saison dernière, il a aussi trompé Marwin Hitz lors du quart de finale de cette même compétition contre le Borussia Dortmund. C’est peut-être que City a enfin trouvé sa dernière valeur sûre des 12 mètres. Un homme qui suivra les traces de Mario Balotelli et de Yaya Toure, à l’époque où, au milieu de la décennie précédente, penalty signifiait but.
Aujourd’hui, le ratage du champion d’Afrique à Anfield n’est plus qu’un mauvais souvenir. En effet, tout cela semble être de l’histoire ancienne pour l’ailier de 30 ans, et sa transformation peut servir d’inspiration et de réconfort pour ses coéquipiers.
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