Les changements entraîneurs qui ronge les clubs algériens n’a
pas épargné l’équipe nationale surtout sous le règne de Mohamed
Raouraoua.
à son second mandat à la tête de la Fédération algérienne de
football (FAF), le président a consommé 10 sélectionneurs durant
ces deux mandats, sans compter les trois provisoires, à savoir
:
Hamid Zouba (mai 2002 à janvier 2003)
Meziane Ighil (juin 2005 à février 2006)
Nabil Neghiz ( avril à juin 2016).
Parmi ces 10 sélectionneurs, deux entre eux n’ont fait qu’une
petite pige avant de plier bagages, il s’agit du
Serbe Milovan
Rajevac et le Belge Georges
Leekens. C’est la première fois que l’EN à
subit une série noire de cinq matches officiels sans aucun
succès, compromettant ainsi ses chances de qualification à une
troisième Coupe du monde consécutive et quittant la CAN 2017 par la
plus petite porte.
Mohamed Raouraoua est devenu un aspirateur d’entraîneurs comme
les présidents des clubs de L1. Depuis qu’il s’est dit de ne plus
questionner personne sur le sélectionnement d’entraineur, il commit
ainsi d’impardonnables erreurs de casting, comme celle de Rajevac
qui est resté cinq ans au chômage avant de débarquer en
Algérie.
« L’EN est gérée comme un club. On change constamment d’entraîneurs alors qu’en sélection, on doit laisser le staff travailler pendant trois ans au minimum », dira l’ancien capitaine et driver des Verts, Ali Fergani.