Apres la défaite amère au Nigeria qui compromet
sérieusement les chances de la sélection algérienne dans la
qualification au Mondial-2018, le président de la FAF, Mohamed
Raouraoua, à qui l’on a prêté l’intention de rendre le tablier à
l’issue de la prochaine CAN, semble avoir encore de beaux jours
devant lui dans les hautes sphères du football.
Dans ses déclarations faites en marge de sa présence à Doha, où il
a été médaillé du mérite de l’ordre olympique de la part de
l’association des comités olympiques nationaux, Raouraoua a annoncé
avec des termes à peines voilés, sa candidature pour un nouveau
mandat en vue des élections de février prochain.
«Celui qui veut postuler à la présidence de la FAF n’a qu’à se préparer pour les élections, car me concernant je n’ai pas l’intention de lâcher prise. Ce n’est pas dans un moment aussi difficile que traverse le football algérien que je vais abandonner le navire», a confié Raouraoua.
Le président sait pertinemment que s’il venait à se
présenter pour un nouveau mandat, il va se retrouver seul dans la
course à sa succession. Aucune autre figure du football algérien
n’osera postuler à la présidence de la FAF, car ça sera une
bataille perdue d’avance.
Raouraoua n’a toujours pas tranché sur sa candidature, mais il
n’écarte pas l’éventualité de se retirer définitivement du milieu
footballistique national, après tout ce qu’il a enduré ces derniers
temps, notamment les critiques interminable des Algériens.
Et si le président de la FAF a tenu ces propos rassurants à
Doha, c’est surtout pour garder la sérénité au sein de l’équipe
nationale qui n’a pas besoin d’être perturbée davantage, surtout
qu’elle traverse des moments difficiles avec ces changements rapide
d’entraineurs et avec son départ qu’on peut considérer raté dans
les qualifications pour le Mondial.
Lotfi Bouzidi, Fennec Football