En dépit d’une entame catastrophique, avec un match nul
et une défaite face à deux adversaires directe, l’espoir de voir
notre équipe nationale en Russie reste tout de même présent. Bien
que mal en point, la mission est loin d’être impossible et est même
à la portée de nos fennecs.
Carton plein face à la Zambie pour remobiliser les
troupes.
On l’a tous vu sur les visages des joueurs après la déroute d’Uyo,
ils sont très déçu voir abattu, tant leur espoir de disputer cette
si prestigieuse compétition était important. Mais comme l’a
souligné Medjani en conférence de presse, bien que la mission
semble difficile, elle ne demeure pas moins impossible.
Dans ces circonstances, le mental aura un rôle important. Ainsi, un
carton plein face à la Zambie en moins d’une semaine redonnera
espoir à tout le monde et remobilisera les troupes derrière les
verts: peuple, presse et fédération. Un élan qui impulsera un
nouveau souffle chez les joueurs et qui pourra les transcender.
Sur le terrain, la mission n’est pas impossible, la Zambie
d’aujourd’hui est loin de la Zambie d’Hervé Renard, championne
d’Afrique en 2012, en bref elle est largement à la portée des
verts.
Un faux pas du Nigeria et toutes les cartes sont
redistribuer
Sur le plan comptable, une double victoire face à la Zambie nous
ramènerait à 7 points, cependant notre avenir dépendra de la double
confrontation Cameroun-Nigéria, ainsi il suffit d’un faux pas du
Nigéria, à savoir au moins un match nul sur les deux match, soit
maximum 4 points sur 6 et les cartes seraient redistribuer. les
verts seront de nouveau seul maîtres de leur destin.
Égypte 2009, l’exemple à suivre
Souvenez vous juin 2009, l’Algérie bat l’Égypte à Blida et tous les
observateurs les donnaient hors de course pour le mondial sud
africain, dans la foulée les pharaons enchaînent par un sans faute
et font une “remontada” spectaculaire jusqu’à s’offrir cette
fameuse “finale” à Khartoum. Ce scénario, les verts doivent en
inspirer.
La CAN, l’occasion pour corriger nos défauts
Pas besoin d’être expert du ballon rond pour le remarquer, tant
cela crève l’écran, la défense est notre maillon faible. Un
chantier au quel il faut s’attaquer et au plus vite.
Ce qui faisait auparavant notre force constitue aujourd’hui notre
faiblesse. Ni Mandi ni Medjani encore moins Belkaraoui n’ont su
suppléer le départ à la retraite de Bougherra ou l’exil au golf de
Halliche.
Tout spécialiste vous le dira, une charnière centrale, ça a besoin
de stabilité, de temps, d’enchaîner, d’être reconduite plusieurs
fois, les automatismes et la complémentarité sont determinant à ce
poste, or chez nous c’est tout le contraire. Il faut donc profiter
de cette CAN pour mettre en place une charnière centrale et la
reconduire le maximum de fois. Un retour à une défense à trois est
même à envisager.
Rafik Takana, Fennec Football.[frontpage_news
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