Récemment, la presse des Emirats arabes unis a révélé que la fédération de football de ce pays a tout tenté pour convaincre le sélectionneur national, Djamel Belmadi, de prendre en mains son onze national.
Selon ces mêmes sources, c’est un haut responsable de cette
fédération qui est resté en contact permanent avec Belmadi tout au
long de plusieurs semaines, dans l’espoir de lui arracher son OK
mais en vain. Face à ce refus, le responsable en question est allé
jusqu’à proposer un salaire mensuel de l’ordre de 500.000 euros au
driver des Verts qui, s’il l’avait accepté, il serait devenu l’un
des entraineurs les plus chers au monde.
Il y a quelques jours, le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi,
a lui-même confirmé aussi que le patron de l’équipe nationale,
Djamel Belmadi avec un salaire près de 55000 €, a été sollicité à
plusieurs reprises par d’autres Fédérations depuis le sacre des
Verts en Coupe d’Afrique: « Je peux vous assurer que depuis le
sacre africain en 2019, Belmadi a reçu des offres très alléchantes
sur le plan financier. Il prendra une décision sur son avenir après
le Mondial 2022. », a dit le premier
responsable du football en Algérie. Et de poursuivre :
«Belmadi a un attachement
extrêmement fort avec son pays. Il a un amour pour ce pays qui est
vraiment indescriptible. Aujourd’hui, l’Algérie peut se targuer
d’avoir l’un des meilleurs sélectionneurs au
monde».
C’est que le coach national aspire à relever un autre défi avec la
sélection nationale. On se rappelle qu’il y a quelques mois,
lorsqu’il a été invité dans une émission sportive de la chaîne
française Canal+, il a surpris tout son monde en déclarant qu’il
visait la prochaine coupe du monde.
L’homme n’a jamais caché ses ambitions d’aller au bout du rêve avec
les Fennecs. Le fait d’avoir proposé au président de la FAF de
désigner Madjid Bougherra au poste de sélectionneur national des
joueurs locaux renseigne de sa volonté de rendre encore des
services au football algérien, lui, dont le contrat avec la FAF
expire en 2022.