Algérie – Hadjam : La blessure de Jaouen Hadjam, survenue lors de la rencontre face au Burkina Faso, a jeté une ombre passagère sur l’euphorie algérienne dans cette CAN 2025 au Maroc. Le latéral gauche, qui s’est pourtant imposé comme l’un des éléments les plus constants du secteur défensif depuis son intégration en sélection, a dû quitter la pelouse prématurément, visiblement touché, laissant craindre une indisponibilité prolongée. Dans un tournoi où la cadence est infernale et où chaque minute compte, l’image d’Hadjam quittant le terrain a eu l’effet d’un choc, rappelant à quel point l’Algérie reste dépendante d’un équilibre collectif fragile. Depuis, les interrogations se sont multipliées et les supporters retiennent leur souffle, car le joueur de Young Boys (Suisse) incarne une pierre angulaire de la solidité défensive de Vladimir Petkovic.
Heureusement pour les Verts, les dernières nouvelles venues du staff médical sont nettement plus positives qu’attendues. Plusieurs examens approfondis ont été réalisés afin d’évaluer l’étendue de la lésion, et le diagnostic, bien que prudent, offre une perspective favorable. Les médecins ont accordé un premier feu vert psychologique en évoquant une évolution jugée “rassurante”, laissant entendre que le défenseur pourrait être opérationnel pour participer au huitième de finale, programmé le 6 janvier. Dans un tournoi resserré qui ne pardonne aucune absence stratégique, récupérer Hadjam représente un avantage considérable, non seulement pour la stabilité défensive, mais aussi pour la relance et l’occupation du couloir. Le joueur, conscient de l’importance du moment, a d’ailleurs enchaîné les séances de soins et de récupération avec sérieux afin de maximiser ses chances d’être rétabli à temps.
Cette nouvelle, si elle se confirme, s’inscrira comme un bénéfice sportif majeur, mais également comme un symbole. L’Algérie semble avoir retrouvé une solidarité qui dépasse le terrain, et les blessures ne sont plus vécues comme des fatalités, mais comme des défis à gérer collectivement. Avec deux victoires déjà acquises et une qualification assurée, l’équipe aborde l’avenir avec lucidité : la CAN ne se gagne pas en jouant bien seulement, elle se gagne en restant debout. Si Jaouen Hadjam réintègre le groupe pour les phases finales, il ne s’agira pas seulement du retour d’un homme, mais du retour d’un maillon essentiel dans une mission nationale. Les prochaines heures seront décisives, mais l’état d’esprit, lui, est déjà clair : l’Algérie veut se donner toutes les armes pour aller au bout.


































